Nous terminons maintenant notre résumé du livre d’Helen Andelin, L’univers fascinant de la femme. Après avoir présenté le livre et en avoir résumé la première partie sur les qualités dites « angéliques » des femmes, nous allons à présent aborder les qualités dites « humaines » qui rendront belle toute femme essayant de les développer.
Dans cette partie, l’auteur nous parle du côté qui « fascine, amuse, captive et enchante l’homme. Il suscite en lui un désir de la protéger ». De nos jours, beaucoup d’épouses ne font plus attention à tous ces petits détails qui vont les rendre irrésistibles aux yeux de leur mari mais qui vont surtout les rendre pleinement femmes, épanouies, rayonnantes. Parmi ces qualités, nous trouvons être féminine, irradier le bonheur et prendre soin de sa santé.
« La féminité est une douce et tendre qualité qui transparaît dans l’apparence, les manières et les actions d’une femme. C’est une sorte de douceur, de délicatesse, de soumission et de dépendance aux soins et à la protection des hommes. (…) Les hommes sont extrêmement attirés par la féminité car elle contraste en tous points avec leur forte et inébranlable masculinité. Lorsqu’un homme perçoit ce contraste, il se sent vraiment homme et le sentiment de sa masculinité est une des plus agréables sensations qu’il puisse expérimenter. »
La féminité passe tout d’abord par les apparences. Nous n’insisterons pas trop longuement sur ce point, vous pouvez retrouver beaucoup d’articles & de photos sur ce site pour vous inspirer, vous aidez à comprendre votre morphologie, choisir votre style et ainsi vous habiller de façon belle & décente. Les manières féminines sont aussi très importantes : nous en avions parlé dans notre article sur l’élégance. La façon de parler, de rire, de marcher, de se tenir, tout ceci est capital pour toute femme souhaitant être réellement élégante. Les vêtements ne font pas tout, la beauté naturelle non plus.
« Vous n’avez pas besoin d’être une beauté pour avoir tous les charmes de la féminité. Il y a des milliers de femmes ordinaires, aux traits irréguliers et au corps imparfait, qui réussissent à être très attrayantes pour les hommes simplement parce qu’elles sont des modèles de féminité. Par ailleurs, il y a des milliers de femmes, belles de visage et de corps, qui n’impressionnent jamais les hommes parce qu’elles ont un maintien et des manières d’homme. »
Enfin, les hommes ont besoin non seulement d’une femme qu’ils trouvent belle et qu’ils puissent admirer, mais aussi d’une femme qui a besoin d’eux, de leur protection et de leur affection : c’est la dépendance féminine. Essayons donc, lorsque c’est possible, de cesser de faire des travaux d’homme (déplacer des meubles lourds, changer les pneus d’une voiture…) et faisons-leur savoir que nous avons besoin d’eux et que leur aide est très appréciée. Cela nous permettra également d’avoir plus de temps pour faire les tâches qui nous incombent plus spécifiquement. N’hésitons pas à montrer lorsque nous avons peur ou lorsque nous sommes perdues sans eux, sans pour autant tomber dans l’excès qui consisterait à solliciter sans cesse les hommes pour des choses banales que nous pouvons faire nous-mêmes, ou bien à faire semblant d’être terrorisées devant une fourmi ! Tout simplement, n’essayons pas de surpasser les hommes.
La question de la soumission de la femme fait régulièrement l’objet de nombreux débats. L’Église nous enseigne « Femmes, soyez soumises à vos maris » (Éphésiens, V, 22). Être soumise ne signifie pas être une serpillière, ne pas avoir ni émettre d’opinion propre, marcher les yeux rivés au sol, etc. Être soumise c’est rester à sa place de femme sans chercher à remplacer l’homme ou à prendre le pouvoir sur lui comme beaucoup de féministes à l’heure actuelle voudraient nous pousser à le faire. Être soumise à son mari c’est respecter son autorité, être complaisante envers lui en tant qu’époux et chef de famille. C’est lui faire confiance pour protéger le foyer et garantir sa sécurité morale et physique. Pour autant, une femme a le droit d’exprimer ses opinions (toujours avec respect et de manière féminine), et doit être traitée avec affection et politesse. N’oublions pas la suite de l’épître aux Éphésiens : « Hommes, aimez-vos femmes comme le Christ a aimé l’Église » (c’est-à-dire jusqu’à mourir pour Elle !).
Après l’apparence féminine, la deuxième qualité « humaine » que la femme doit chercher à développer est le fait de rayonner de bonheur.
« Qu’est-ce donc que rayonner de bonheur ? C’est une qualité qui dépend de notre volonté et qui peut s’extérioriser, comme un sourire. Ce sont des choses comme la gaieté, le rire, le chant, la bonne humeur, le sourire, le pétillement des yeux, l’espoir, l’optimisme, des points de vue agréables, la capacité de transmettre du bonheur aux autres et un sens de l’humour. »
Tout ceci se comprend sans trop de difficulté. N’hésitez pas à vous référer au livre du RP Ambroise de Lombez dont il a été question déjà dans l’article précédent et sur lequel vous trouverez plus de détails ici. Insistons en revanche sur la profondeur de ces qualités. Une femme qui fait semblant d’être heureuse, de bonne humeur, charmante etc aura un peu de mérite c’est vrai. Il est de toute façon important de ne pas nous laisser submerger par nos mouvements d’humeur et nos petites & grandes peines de chaque jour. Mais une chose est de se maîtriser, autre chose est de tout encaisser en laissant la tension monter, au risque que d’un coup tout explose, sans que votre entourage ne puisse comprendre. Il faut trouver un juste équilibre entre la maîtrise de soi et l’épanchement constant de la moindre contradiction. Apprenons aussi à nous confier aux bonnes personnes, au bon moment. Nous devons pouvoir exprimer nos sentiments sans que cela nuise à l’ambiance familiale ; mais nous ne devons pas nous taire constamment sur ce que nous ressentons, sur nos déceptions et nos blessures intérieures. Une communication adaptée est toujours cruciale que ce soit en famille ou en dehors du foyer.
Tous les conseils donnés dans ce livre doivent être vécus et ne doivent pas être de simples outils dont on se sert, superficiellement, pour arriver à ses fins. Faire semblant d’être vertueuse, d’être heureuse, d’être soumise, ne vaut rien et provoquera plus de mal que de bien. Ce ne sont pas des pièges pour attirer les hommes mais des clés pour rester ou devenir digne de leur amour et leur montrer que nous avons besoin d’eux pour que, à leur tour, ils se comportent conformément à leur vocation. De plus, les conseils d’Helen Andelin sur les relations homme-femme sont généraux et doivent être adaptés selon les situations et les personnes, même s’ils restent globalement justes et donnent de bonnes pistes de réflexion qui pourront vous aider. Cette partie sur les qualités humaines qui peuvent sembler plus frivoles est à lire et comprendre en synergie avec la première partie sur les qualités angéliques qui traitait davantage des vertus et du caractère de la femme.
L’auteur nous donne enfin quelques astuces pour bien prendre soin de notre santé. Comme nous l’évoquions dans notre article sur l’élégance, une femme qui a les dents jaunes, les ongles sales ou le teint brouillé paraîtra négligée. Au contraire, une femme qui aura les yeux plein de vie, les cheveux brillants, des gestes légers et des mains soignées sera très séduisante ! Sont évoqués dans le livre plusieurs conseils parmi lesquels le sport, l’hydratation, la qualité des aliments que nous mangeons, le sommeil, la détente, le contrôle de son poids. La rubrique Santé & beauté du site a vocation à parler de divers sujets tels que ceux-ci, n’hésitez pas à aller y faire un tour ! Elle sera complétée dans les semaines à venir.
Vous voilà maintenant en possession de toutes les clés pour devenir la femme idéale, vous sentir belle & épanouie, avoir confiance en vous et rayonner extérieurement toute la beauté intérieure de votre âme. Au travail !
Crédit photos: Eleonora Mararo et Julia Engel.
Je trouve cette phrase d’Helen Andelin très forte « Les hommes sont extrêmement attirés par la féminité car elle contraste en tous points avec leur forte et inébranlable masculinité. Lorsqu’un homme perçoit ce contraste, il se sent vraiment homme et le sentiment de sa masculinité est une des plus agréables sensations qu’il puisse expérimenter. » Je me suis longtemps interrogée sur la manière d’éduquer différemment les garçons et les filles, et je me demandais : « comment donner aux garçons une éducation de garçons ? » – ce qui me paraissait très difficile en tant que femme :-). Or en découvrant votre blog j’ai réalisé que je n’avais pas pris la question du bon côté : le mien !! C’est en devenant nous-mêmes plus féminines, en élevant nos filles vers leur vocation de femme que nous laissons aux hommes leur place d’hommes, à notre mari son rôle de mari.
Merci Amaëlle pour ce commentaire plein de bon sens et qui vient corroborer ce que dit cet auteur 🙂
Bonjour Thérèse, vous parliez dans les commentaires de l’article qui fait pendant à celui-ci de l’équivalent masculin écrit par le mari d’Hélène Andelin. J’ai vu que vous l’aviez proposé en pdf et je serais très intéressée de l’avoir ! Pourriez-vous me l’envoyer s’il vous plaît ?
Le livre d’Helen A est fascinant ( autant que notre univers…!) je viens de regarder cela ce matin et il faut que je médite un peu sur ce que j’ai lu ! La manière enfantine de manifester ses émotions qui est le pivot du livre, dit-elle, me laisse un peu perplexe. J’ai toujours pensé que les hommes n’aimaient pas les femmes-enfants et que les réactions de ce type les agaçaient. Mais peut-être est-ce encore un point de vue de femme.
Quoiqu’il en soit, j’apprécie les trouvailles de vos articles sur ces questions ( qui me touchent davantage que le côté vestimentaire dans lequel j’ai été baignée et auquel j’adhère !). Il y avait un autre article d’une femme sur la manière également de considérer son mari mais je ne me souviens plus du titre, je sais seulement qu’il m’avait plu et que je ne le connaissais pas non plus. Ces contenus originaux complètent très heureusement les bons livres plus connus sur le sujet ! Merci beaucoup !
Bien cordialement en vous souhaitant une bonne fin de vacances !
Bonsoir Sabine, je viens de vous envoyer le pdf par email 🙂 C’est vrai que certains passages du livre d’Helen Andelin sont à prendre avec des pincettes, il ne faut pas jouer à faire l’enfant du tout. Mais, autant que possible, montrer à l’homme que l’on a besoin de lui. Merci beaucoup pour votre gentillesse !