Femmes, soyons les gardiennes et les ambassadrices de la beauté (2/2)

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La première partie du résumé se trouve ici, je vous remets simplement l’introduction afin que vous vous replongiez plus facilement dans le résumé.

Leah Darrow est une américaine née dans une famille catholique et éduquée comme telle. Cependant, au fur et à mesure des années, elle s’éloigne de la religion, ne la pratique plus tellement et commence à faire des choix qui vont mettre son âme en danger. Elle décide notamment de devenir mannequin, et participe même au concours « America’s Next Top Model ». Pour elle, le plus important est clairement son apparence, et c’est le regard et le jugement du monde qui la fait se sentir vivante et aimée. Du moins c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’elle entende, dans les coulisses d’une séance photo, la voix du Seigneur qui lui disait: « Je t’ai créée pour plus que cela« . À travers ce livre, elle nous raconte son expérience et son cheminement, tout en nous donnant de précieux conseils à propos de la beauté. Plutôt que de faire un résumé de son ouvrage, je me propose aujourd’hui de vous livrer les idées qui m’ont le plus marquée.

Plutôt que de chercher le sens de la beauté dans ce qu’en disent le monde et les créateurs de mode, essayons de le chercher dans les écrits des philosophes par exemple. Les grecs avaient identifié 3 qualités que l’on pouvait toujours trouver dans ce que l’on trouvait beau : l’intégrité, la proportion et la clarté. Ces qualités sont applicables aux objets, aux actions et aux êtres humains. En ce qui concerne l’intégrité, le monde moderne en manque totalement lorsqu’il met en scène, dans de nombreuses publicités, les femmes, comme si elles étaient des objets. Cela touche à son intégrité en ne la présentant pas comme un tout et une unité entre corps et âme. La proportion, quant à elle, manque cruellement lorsque le monde moderne met l’accent sur la beauté physique et plastique, sans prendre en compte la beauté d’une âme généreuse, souriante, courageuse. La clarté est, en quelque sorte, le rayonnement de ce que nous sommes, de notre essence-même, de notre féminité. Ce que nous sommes intérieurement rejaillit à l’extérieur. Et « si la beauté physique n’atteint pas l’âme, la beauté de l’âme peut rayonner physiquement » (Père Fulton Sheen).

Parfois, nous nous rendons compte que la définition de la beauté selon le monde n’est pas bonne, qu’il n’y a pas que le physique qui compte, que nous sommes faites pour plus que ce que le monde nous propose. Et pourtant, nous sommes incapables de changer quoi que ce soit ou de prendre un tournant dans notre vie. C’est ce qui est arrivée à Leah lorsqu’elle était mannequin. Avec le recul, elle a identifié plusieurs raisons qui nous empêchent de changer de vie et d’embrasser la vocation que Dieu a voulu pour nous. Tout d’abord, la peur. La peur de se retrouver seul, de ne pas se sentir belle, de ne plus se sentir aimée. La peur que Dieu ne nous pardonne pas. Ensuite, le bruit. Nous sommes, littéralement, sans cesse envahies par le bruit, que ce soit dans les transports en commun, dans les magasins, au travail. Sans compter la télévision si nous en avons une, ou les écouteurs que nous nous enfonçons dans les oreilles. Comment entendre l’appel de Dieu et avoir le courage de le suivre si nous ne prenons jamais le temps d’être en silence et de méditer ? Leah nous parle ensuite de notre orgueil, ce vilain défaut qui nous empêche d’embrasser pleinement notre vocation à être belles. C’est grâce à une confession sincère et complète qu’elle a réussi, pour sa part, à dépasser cet obstacle. Enfin, le doute, à cause duquel nous ne voyons plus que nos défauts et nous nous sentons incapables de nous améliorer. La meilleure solution dans ce cas est de bien nous entourer (famille, amis) afin de pouvoir progresser et nous reconstruire petit à petit.

Après sa conversation, notre ancienne mannequin décida de tout faire pour devenir réellement belle, notamment en recherchant la chasteté et la sainteté. La dernière étape consistait pour elle à partager toute cette beauté qu’elle avait appris à mieux comprendre et mieux appréhender au quotidien. Selon elle, cela passe notamment dans notre façon de nous habiller, qui doit être à la fois élégante et modeste. La beauté se concrétise également dans nos bonnes actions et dans nos amitiés. Celles-ci doivent nous tirer vers le haut et nous aider sur le chemin de la sainteté. Dans une société de consommation bien triste, pensons à partager la beauté à travers notre gratitude pour ce que nous avons, ce que nous vivons et toutes les grâces que Dieu nous fait au quotidien. Pensons également à surveiller notre langage. Pour conclure ce dernier chapitre sur les différentes manières de partager le Beau, Leah Darrow nous invite à réfléchir au sens de la souffrance et à toutes les petites et grandes contrariétés que nous pouvons offrir au quotidien.

« Une vie de beauté est une vie d’intégrité et de sainteté. Nous ne pouvons pas oublier notre relation avec Dieu. Si nous osons nous appeler « chrétiens », alors chaque aspect de notre vie devrait être le reflet de cette vérité. À travers notre façon de nous habiller, de parler, et nos amitiés. Dans notre capacité à montrer de la gratitude et à être généreuses; et ce, même dans les moments d’intense souffrance. Si nous sommes prêtes à regarder avec les yeux de Dieu, alors nous trouverons la beauté là où nous nous y attendons le moins ».

Leah

Si vous souhaitez lire l’ouvrage complet (en anglais) de Leah Darrow, vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Amazon et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉

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Crédit photo : Pexels.

2 réflexions sur “Femmes, soyons les gardiennes et les ambassadrices de la beauté (2/2)

  1. Fleur dit :

    Typiquement un problème d’américaines à dominante protestante. Elles sont obsédées par leurs apparences, leurs corps, leurs fringues et leurs coiffures. Je suis peut-être aveugle mais je ne retrouve pas trop ce phénomène en Europe. Que se soit en Allemagne, aux Pays-Bas ou en France, je vois plutôt des jeunes femmes et femmes saines, qui prennent soin de leurs peaux (c’est un minimum) et ne ressemblent pas à des camions volés (je ne dis pas que cela n’existe pas), qui laissent leurs cheveux libres ou attachés simplement, qui s’habillent relativement simplement et avec élégance, en tout cas en France même si j’ai trouvé que les néerlandaises étaient assez bien habillées, pour les allemandes tout dépend du land et qui dans l’ensemble ont des corps ni trop mince, ni trop gros mais relativement bien proportionnés et toniques (je ne dis pas qu’il n’y a pas de très grosses personnes, ça existe aussi). Bref le livre de Leah s’adresse réellement à une population nord américaine.

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