Comme je vous l’avais dit dans cet article, il est plus que nécessaire aujourd’hui de limiter, autant que faire se peut, la consommation de farine de blé. En effet elle provoque souvent des allergies et intolérances, de par sa haute teneur en gluten et, de manière générale, sa mauvaise qualité due aux conditions actuelles de culture et de récolte. Plutôt que de consommer moult produits « sans gluten » souvent très chers (et dont la composition est parfois un peu douteuse), pourquoi ne pas remplacer la farine de blé par de la farine d’épeautre ? Cette graine contient notamment beaucoup de protéines, des acides aminés et du magnésium. Son gluten est de meilleure qualité que celui du blé et, par conséquent, plus facile à digérer.
Son grain peut se consommer tel quel (comme du riz), vous pouvez aussi trouver en magasin bio des pétales d’épeautre (un peu comme du corn flakes), des petits croûtons d’épeautre, mais encore des pâtes à l’épeautre. Tout ceci est très bon, mais cela ne vous empêche pas de remplacer la farine de blé par de la farine d’épeautre dans vos recettes habituelles et de continuer ainsi à manger du « fait maison » 🙂 Voici quelques recettes pour vous donner des idées. Bon appétit !
Recette du pain à la farine d’épeautre
Ingrédients :
- 500 grammes de farine blanche d’épeautre
- 350 ml d’eau tiède
- une grosse pincée de sel
- une cuillerée à soupe d’huile d’olive
- un sachet de levure de boulanger
- optionnel: une petite cuillerée à café de curcuma (j’en ajoute partout, c’est un anti-inflammatoire et également un anti-oxydant puissant et naturel)
- pour plus de gourmandise, vous pouvez ajouter des graines (lin, courge, tournesol, sésame…)
Déroulé :
Malaxez tous les ingrédients jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène et assez collante. Déposez la pâte dans un plat à cake. Laissez monter 2h, si nécessaire près d’une source de chaleur. Cuire à 180° pendant 40 minutes. C’est prêt !
Recette de la pâte brisée à la farine d’épeautre
Ingrédients :
- 250 grammes de farine blanche d’épeautre
- 60 ml d’huile végétale
- 100 ml d’eau tiède
- une pincée de sel
- optionnel : une petite cuillerée à café de curcuma (j’en ajoute partout, c’est un anti-inflammatoire et également un anti-oxydant puissant et naturel)
Déroulé :
Mélanger tous les ingrédients jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Étaler dans un moule à tarte standard. Piquer le fond de la pâte à tarte avec une fourchette et laisser reposer 1h au frigidaire. Garnir avec ceux que vous souhaitez (vous pouvez faire une tarte tomates/mozzarella, épinards/crème…). Ces tartes cuisent généralement 45 minutes à 180 degrés.
Recette des petits choux à la farine d’épeautre
Ingrédients :
- 170 grammes de farine d’épeautre
- 80 grammes de beurre
- 25 cl d’eau
- 3 œufs
- une pincée de sel
- des herbes de Provence et de l’origan
- optionnel : une petite cuillerée à café de curcuma (j’en ajoute partout, c’est un anti-inflammatoire et également un anti-oxydant puissant et naturel)
Déroulé :
Faites bouillir l’eau et le beurre dans une grande casserole. Hors du feu, ajouter d’un coup la farine, et mélanger avec une spatule. Une fois une pâte homogène obtenue, continuer de mélanger, à feu doux cette fois-ci, pour que la pâte sèche un peu. Hors du feu, ajouter, un par un les œufs. Après chaque ajout, mélanger au batteur. Ajouter le sel et les épices. À l’aide d’une cuillère à soupe, faire des petits tas de pâtes bien espacés sur un plat en silicone (les choux vont bien gonfler). Faire cuire pendant 45 minutes à 220 degrés.
Recette de crêpes à la farine d’épeautre, sans lactose et sans œuf
Ingrédients :
- 250 grammes de farine
- 600 ml de lait de soja
- 20 grammes de beurre ou un peu d’huile végétale
- facultatif : fleur d’oranger ou eau de rose
Déroulé :
Mélanger tous les ingrédients dans un blender ou un mixeur. Laisser reposer la pâte pendant 1 heure avant la cuisson.
Bon appétit 🙂
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Crédit photo : Canva.
Bonjour Thérèse,
Merci beaucoup pour ces recettes !!
Effectivement depuis que j’ai remplacé la farine de blé par la farine d’épeautre grâce à Sainte Hildegarde, je n’ai plus d’intolérance, et ma santé s’est améliorée.
Je me permets juste de vous partager qu’il faudrait faire bien attention à consommer du grand épeautre « ancien » ( variété Oberkulmer, variété allemande) car il n’est pas hybridé avec du blé, ce qui n’est pas le cas dans les magasins bio : la souche de l’épeautre est souvent hybridée avec du blé car l’épeautre non hybridé est moins rentable, pousse plus difficilement car plus rustique. En magasin bio ce n’est pas indiqué sur le paquet : quand ce n’est pas noté « épeautre ancien » c’est forcément la nouvelle variété hybridée. Le gluten reste alors de mauvaise qualité et l’épeautre est moins nutritif.
Faire attention aussi en magasin bio à ce que le petit épeautre (moins nourrissant) viennent de lieux ensoleillés (sud de la France, Italie) car l’épi étant droit, dans les endroits où il pleut, peuvent se développer au cœur de l’epi des champignons microscopiques, toxiques pour la santé…
Nous commandons notre épeautre non hybridé au Grenier d’épeautre ou aux Jardins de Sainte Hildegarde, ou encore dans une ferme qui le cultive. Cela commence à venir en France…
Excusez-moi pour ces suggestions, mon mari étant producteur et commerçant en bio, et très attaché à Ste Hildegarde, il connaît bien le sujet.
Encore un grand merci pour tout ce que vous faites
Union de prière
Bonjour, merci pour toutes ces précisions, c’est très intéressant 😊
Très chère Thérèse,
Tu devrais lire « Vous êtes fou d’avaler ça » et « Et maintenant on mange quoi » de Christophe Brusset. C’est très intéressant de voir le gros problème de l’alimentation et des firmes alimentaires dans notre société. Bien qu’il ne faut pas en devenir parano..!
En lisant ce livre, je me suis vraiment mise à faire le plus possible moi-même avec des aliments de meilleures qualités… Du coup, cela me revient au même prix sauf que je passe plus de temps à faire la cuisine. Mais je simplifie… les jours de fête, je fais des extras. Et ça fonctionne bien.
J’ai retenue cette phrase de Dom Massimo Lapponi dans le livre « Saint Benoît et la vie de famille »: « Authenticité, saisonnalité et territorialité, autrement dit se soucier d’avoir des aliments non industrialisés loin de leur origine, de saison et produits sur le territoire où l’on vit ».
Cela prend du temps et on n’y arrive pas du jour au lendemain. Mais depuis deux ans que j’essaie d’appliquer ces principes, dans notre famille de six avec des enfants en bas âges et scolarisés, nous n’avons plus eu gastro et n’avons pas été malade…(je croise les doigts)! bon ça fait pas longtemps, je suis d’accord! Mais avant j’en avais tout le temps et ça durait des semaines!
Bon je fais aussi mes yogourts aux probiotiques (recette que j’ai prise sur le site des diététiciens et nutritionniste lyonnais). Je pense que ça joue aussi un grand rôle, mais c’est dans le même esprit.
Voilà ça m’a fait penser à ça ton article. Merci pour ce site vraiment très riche.
Merci Emma pour ce commentaire et ces précisions, c’est passionnant! Tu as vraiment de très bonnes habitudes en matière d’alimentation, c’est top 🤗 Ton témoignage confirme bien l’importance de faire attention à ce que l’on mange, et de l’impact positif que cela peut avoir sur notre santé (et notre résistance aux microbes!). Merci pour ce partage 😊