Ce n’est pas la première fois que j’aborde ce sujet ici, mais je crois qu’il est plus que nécessaire, à l’heure actuelle, de rappeler ces choses bien importantes. Hommes et femmes sont différents, que ce soit physiquement, psychologiquement, intellectuellement ou encore émotionnellement. Que l’on soit homme ou femme, on ne s’intéresse pas forcément aux mêmes sujets, enfant, on ne se dirige pas vers les mêmes jouets, nous ne communiquons pas de la même façon et nous ne réagissons pas de la même manière dans des situations identiques. Féministes et théoriciens du genre vous diront que tout cela est le résultat de constructions sociales, de la pression du « patriarcat oppresseur ». Les médias nous lavent le cerveau pour nous forcer à admettre que l’homme et la femme peuvent être interchangés, sont exactement semblables, et que les femmes sont terrassées et écrasées en permanence par les hommes, qu’elles sont même en danger de mort (cf. l’emploi du mot « féminicide ») et qu’elle doivent tout faire pour se libérer du joug de l’homme, et se révolter. Qu’en est-il réellement ? Les différences homme-femme sont-elles innées ou sont-elles le résultat de constructions sociales ?
La Norvège est le pays champion du monde de la théorie du genre et de la parité des sexes. Tout y est fait pour gommer les différences homme-femme et permettre aux personnes des deux sexes d’accéder, par exemple, au métier de leur choix. Tout est mis en œuvre pour qu’il y ait une véritable égalité des chances et que chacun se sente très libre dans toutes ses actions, sans pression sociale. L’État norvégien veut réellement promouvoir l’égalité des chances. Malgré tout cela, Harald Eia, réalisateur de documentaires, a pu observer que la plupart des ingénieurs sont des hommes et la plupart des infirmières sont des femmes. Ainsi, naturellement, les hommes se dirigent vers des métiers plus technologiques et qui nécessitent l’utilisation d’outils, alors que les femmes sont plus naturellement attirées vers des métiers sociaux, où elles peuvent être proches des gens. Ce sont, bien sûr, des grandes tendances et les exceptions existent!
N’en déplaise à beaucoup de monde, la différence homme-femme est innée et biologique. Par exemple, le lait maternel n’a pas la même composition, selon que la maman vient d’accoucher d’un petit garçon ou d’une petite fille. Des études ont également montré que, dès l’âge de 9 mois, les enfants se dirigent, même quand on leur donne le choix, vers des jouets typiquement masculins ou typiquement féminins, selon leur sexe. Dès quelques jours d’existence (on ne peut donc pas prétendre qu’ils sont influencés par la société), les bébés filles s’attardent plus longtemps sur les images de visages qu’on leur montre, alors que les bébés garçons s’attardent plus sur les images représentant des objets mécaniques. Nos hormones masculines et féminines influencent aussi le développement de notre cerveau. Par exemple, les femmes sont généralement plus empathiques, plus enclines à éviter les dangers et plus aptes à éviter l’exclusion sociale.
Force est de constater que tout ce que l’on nous rabâche en permanence sur la théorie du genre, les constructions sociales, le fait que les pauvres filles sont cantonnées à certains métiers à cause de la pression sociale, est faux. Ce sont simplement des différences inscrites dans notre nature, elles n’ont rien de dégradant. Au contraire, beaucoup de femmes risquent d’être malheureuses lorsqu’elles sont forcées à aller contre leur nature. Et c’est ce que cherche à faire la société actuelle en poussant les femmes, non pas à être libres, mais à se transformer en hommes. Il est très grave de nier ainsi des évidences inscrites au cœur même de notre nature. Ce qui serait beaucoup plus intéressant, ce serait plutôt d’apprendre à connaître son fonctionnement, sa nature, ses besoins, sa vocation. Les femmes seront capables de grandes choses si elles respectent leur nature, ce qu’elles ont reçu et ce qu’elles sont.
Pour écouter le podcast, c’est par ici.
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Crédit photo : Pexels.
C’est tout le problème de l’égalitarisme forcené poussé par les mouvements féministes et autres LGBTQ+ neo-marxistes et progressistes. Comme disait « Lapin Taquin », quand on sera tous égaux, il n’y aura plus besoin de droits. Les hommes ne sont plus complémentaires des femmes mais en compétition. Le féminisme est un business qui fait autant de mal aux femmes qu’aux hommes.
Merci pour votre site magnifique, élégant, féminin, votre voix est agréable et mélodieuse et c’est un bonheur de vous écouter même si je ne partage pas toutes vos opinions.
Merci beaucoup pour ce commentaire et pour vos encouragements ! Cette compétition malsaine entre l’homme et la femme devient insupportable…
Je voudrais me désabonner de ce blog aux idées simplistes et à côté de la réalité. Je précise que je suis catholique pratiquante, tradi, mère de famille et obligée de travailler pour subvenir aux besoins de ma famille. J’ai une certaine expérience de la vie que visiblement vous n’avez pas encore, mais vous devez être assez jeune.
Merci de m’indiquer comment se désabonner car je ne vois pas de lien au bas du site, comme c’est la cas d’habitude, pour pouvoir se désabonner.
Bonjour, je ne comprends pas trop votre question, car le blog est libre d’accès. Si voulez parler de la newsletter qui est envoyée tous les dimanches, il vous faut cliquer sur « unsubscribe » tout en bas de celle-ci. Si en revanche vous vous étiez inscrite pour recevoir un email à chaque fois qu’un article était publié, dans ce cas c’est en bas du mail que vous trouverez le moyen de vous désabonner/modifier vos préférences, pas sur le blog.
Je suis désolée que vous trouviez mes idées simplistes et à côté de la réalité. Si c’est par rapport au travail des femmes, je n’ai jamais jeté la pierre à celles qui travaillent par nécessité, j’invite simplement celles qui le font par confort ou pour pouvoir s’offrir des vacances au ski à réfléchir aux conséquences de leurs actes. Je ne suis pas dans le jugement, je donne seulement des idées et des pistes de réflexion pour que chacune puisse faire ses choix en conscience, sans se laisser influencer par ce que nous rabâche la société en permanence. De nombreuses mamans sont obligées de travailler (veuves, mères célibataires, mari au chômage, salaire du mari insuffisant, etc) et c’est ainsi, je ne l’ai jamais nié et je ne les ai jamais jugées. Merci pour votre franchise et bonne continuation 🤗
Chère MOYNOT, FEMMEAPART met l’accent sur le « Patriarcat oppresseur » inventé de toute part et qui finit par dénaturer de façon systémique les relations hommes-femmes ainsi que camoufler les choix naturels et biologiques faits par les femmes et les hommes dans leur vie ou leur carrière. Pourriez-vous élaborer un peu au lieu de dénigrer toutes les idées et les faits avancés pourtant documentés et détaillés dans ce blog ? Etes-vous vexée car obligée de travailler ? Détaillez-nous ce qui est « simpliste »…? La jeunesse n’a rien a voir avec l’intelligence, regardez la triste histoire de Françoise Héritier, féministe morte dans ses fausses convictions, ses mensonges, ses inventions et son dénis des faits.
Je suis aussi mère de famille nombreuse, catholique pratiquante, et je travaille à mi-temps depuis la naissance de mon 4e pour compléter le salaire de mon mari, enseignant. Le blog Femme à Part m’apporte beaucoup de fraîcheur, de bon sens, et enfin l’invitation à se poser les vraies questions au sujet de la construction de la famille, de la complémentarité homme-femme, de l’éducation des enfants, de la féminité dans le monde actuel, de la Foi…
Je me trouve chanceuse d’être mère, chanceuse aussi de travailler car j’ai la chance d’aimer mon travail (d’Assistante sociale), et heureuse grâce à mon mari, de le faire à mi-temps.
Merci Thérèse pour ce beau travail de réflexion.
Merci beaucoup Thérèse, je suis très touchée par votre commentaire et votre soutien 🙂 Merci pour votre témoignage !