Ce sujet a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, en particulier depuis le confinement dû à la crise sanitaire. Une fois de plus, la femme est dépeinte comme prisonnière d’un carcan dont il faut absolument se libérer à tout prix : j’ai, bien entendu, nommé le soutien-gorge ! D’où le nom de ce mouvement, no bra, ou pas de soutien-gorge en anglais. Apparemment, toutes les femmes vivraient le port du soutien-gorge comme quelque chose d’annihilant, ou de désagréable. C’est pour répondre aux injonctions de la société et du patriarcat oppresseur (qui est responsable de tous les maux de la terre, bien sûr) que les femmes sont obligées de porter ce sous-vêtement, alors qu’en réalité, elles ne rêvent que d’une chose : l’enlever. C’est pour cela que le débat a repris de plus belle au début du confinement : les femmes vont enfin être libres d’exercer leur droit le plus fondamental, celui de laisser leur poitrine…bouger à leur aise (difficile de trouver de jolies périphrases qui ne fassent pas vulgaire !), sans craindre le regard de qui que ce soit.
Ce qui est déplorable, c’est que, une fois de plus, cette thématique a été reprise par les féministes pour pouvoir parler de la libération de la femme, de son oppression, du regard pervers de la société et des hommes à son égard. La femme est, une fois de plus, l’éternelle victime. Ce sujet est en réalité à prendre avec des pincettes. Plutôt que d’encenser cette mode ou de la critiquer sans même chercher à la comprendre, je pense qu’il serait intéressant d’y réfléchir en toute objectivité, et d’essayer d’en peser le pour et le contre, que ce soit au niveau de l’image de la femme, de son confort, de sa santé ou encore de sa décence, que ce soit dans la société ou en famille.
La première chose qui me vient à l’esprit, est le fait (ou plutôt l’évidence) qu’il existe presque autant de poitrines que de femmes. Si pour certaines, le port du soutien-gorge paraît superflu, pour d’autres, aux poitrines plus généreuses, il est au contraire indispensable. Il est donc difficile de faire des généralités de ce point de vue là. Beaucoup de femmes favorables au no bra, disent avoir l’impression d’être dans un véritable carcan, et n’attendent qu’une chose : être rentrées chez elles le soir afin de pouvoir enlever leur soutien-gorge. Dans beaucoup de cas, il s’agit tout simplement d’un mauvais choix de sous-vêtement, ce qui expliquerait l’inconfort ressenti par ces femmes. Dans cet article, je vous donne quelques indications afin de bien choisir votre soutien-gorge. Vous pouvez également demander l’avis d’un professionnel en magasin ! Si vos bretelles vous scient les épaules, que votre soutien-gorge vous gratte, que votre poitrine n’est pas bien maintenue ou au contraire trop oppressée, vous n’avez pas choisi le bon. Il est donc urgent de racheter une lingerie adaptée, plutôt que de décider de ne plus porter de soutien-gorge !
En ce qui concerne la santé, les avis divergent. Si vous faites des recherches sur internet, vous allez vite vous apercevoir que certains professionnels de santé déconseillent le no-bra, d’autres, au contraire, le conseillent sans réserve. En porter peut soulager les maux de dos. Ne pas en porter permet, d’un autre côté, de renforcer certains muscles, et d’aider la poitrine à bien se tenir « par elle-même ». Il est vrai que les soutien-gorges vendus ces dernières années sont très éloignés de la cambrure et et de la forme naturelles de la poitrine (je pense notamment aux modèles push-up). Pourquoi pas, dans ce cas, se diriger vers des modèles plus respectueux de la forme de la poitrine, et qui maintiennent tout en douceur ? Il existe des modèles sans baleine par exemple, ou sans bretelles. Plutôt que d’abandonner complètement les soutien-gorges, vous pouvez choisir de ne pas en porter lorsque vous êtes chez vous, ou privilégier ces modèles plus souples qui font quand même travailler votre musculature.
Parlons maintenant de la décence. La poitrine de la femme est, évidemment, l’un des symboles de sa féminité mais aussi de sa sexualité. Cela fait partie des zones intimes qu’il faut préserver et réserver…à l’intimité ! Beaucoup de femmes qui ont peu de poitrine, pensent que le fait de ne pas porter de soutien-gorge n’est, dans leur cas, pas gênant. Mais sachez que, même si vous n’avez pas beaucoup de formes, l’absence de soutien-gorge va forcément se remarquer (bon, peut-être pas en hiver si vous portez des matières très épaisses comme des lainages, mais dans la plupart des cas, si). Une fois de plus, le soutien-gorge n’est pas un carcan qui a été institué par des hommes très méchants et complètement sadiques pour oppresser la femme : il faut le voir comme une protection, qui va permettre à la femme d’être vue comme une personne à part entière, corps et âme, plutôt qu’un objet sexuel. Oui, les soutien-gorge sont plutôt récents à l’échelle de l’histoire du vêtement féminin. Les femmes étaient-elles donc toutes indécentes à d’autres époques ? Non, car autrefois les vêtements étaient plus épais et rigides, et les diverses couches de tissus protégeaient et maintenaient la poitrine.
Enfin, l’absence de soutien-gorge peut donner un effet négligé, de laisser-aller. Ce n’est pas qu’une question de décence, mais aussi de respect de soi et des autres. Et une question esthétique aussi ! Une poitrine relâchée, qui tombe, qui bouge, ce n’est pas forcément beau à voir. Cela ne signifie pas qu’il faille être tirée à quatre épingles en permanence. Il faut savoir distinguer espace social, espace privé et intime, et, entre les deux, espace familial. Chacune, selon sa situation, ses activités, et les personnes qui vivent sous son toit ou non, pourra juger de l’opportunité de se passer de soutien-gorge chez elle.
Nous l’avons vu, le soutien-gorge n’est pas le signe de l’aliénation de la femme. Et côté « libération », il suffit de choisir un soutien-gorge adapté à sa morphologie, ou de se tourner vers des modèles plus simples et plus respectueux de la poitrine de la femme, pour plus de confort et un renforcement naturel des tissus musculaires de la poitrine. N’oublions pas que le respect des autres, particulièrement des hommes, mais aussi des femmes, passe avant notre confort, et que les deux ne sont pas incompatibles. Sachons faire des compromis 🙂
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C’est vrai que ça fait « laissé aller » et je ne comprends pas non plus les filles qui prétendent ne pas être gênées que les gens voient leurs tétons parce que « je m’en fiche de l’avis de quelqu’un que je ne recroiserai jamais » (d’ailleurs la boulangère et la pharmacienne on les croise quand même souvent) je suis d’accord que c’est une marque de respect Pour autrui que d’en porter pour ne pas les afficher à notre intimité. après c’est vrai qu’ayant une poitrine relativement discrète, j’opte pour le no bra par exemple sous un gros pull, ou sous un manteau et que je vais faire une course. Je m’assure toujours que ça ne soit pas remarquable. Ce qui me dérange c’est qu’il est quand même rare de trouver des soutien gorge en coton je trouve. même les brassières sont souvent en nylon et j’ai la peau sensible aux matières chimiques. Je pense que c’est quand même de la flemmardise que de ne pas en porter, et sûrement aussi que les soutiens-gorge du marché sont inconfortables, en plus de ne pas se présenter sous une forme agréable, d’une matière noble et d’un bel esthétisme. Mais ce qui me subjugue c’est plutôt de voir que les femmes accompagnent forcément leur choix d’une opinion politique divaguante en déclarant que les gens « n’ont qu’à pas me sexualiser et en Plus les hommes n’en portent pas alors c’est injuste »
Merci pour ce témoignage et cette analyse ! C’est vrai qu’à notre époque, beaucoup de choses deviennent politiques et cela fausse un peu le débat. Et l’on est assez égoïste aussi, c’est toujours à l’autre de faire des efforts.
Encore un super article, bien étayé et en plus objectif ! On apprécie ! ^ ^
J’avoue que le sourire me vient lorsqu’un peu partout je lis la fameuse phrase « toutes les femmes ne rêvent que d’une chose le soir en rentrant chez elle : retirer leur soutien-gorge avant même d’enlever leurs chaussures »… Je ne dois pas porter les mêmes soutiens-gorges, c’est pas possible ! XD Je ne peux m’empêcher de songer que soit je ne suis pas faite comme tout le monde, soit toutes ces malheureuses n’ont jamais choisi la bonne pièce de lingerie ! Car moi selon le modèle, parfois je ne sens même pas que j’en porte un… Par ailleurs les marques anciennes ou nouvelles rivalisent d’inventivité pour les rendre toujours plus adaptés aux diverses morphologies, toujours plus confortables… En même temps on les comprend : un gros business est en jeu, là ! Mais pour une fois que le capitalisme a du bon, on ne va pas se plaindre… 🙂
Merci Elise pour ton soutien ! Car je sens que l’article va provoquer quelques remous 😀 En tout cas, je suis d’accord avec toi, il existe tellement de modèles qu’il est toujours possible de trouver son bonheur !
Hello! Merci pour cet article détaillé ! Je suis entièrement d’accord avec toi.
Ne pas porter de soutien-gorge est indécent et le contraire de l’élégance selon moi. Au contraire je trouve que cela nous met en valeur tout en nous « protégeant » des regards indiscrets.
Réservons le no bra à l’intimité et pas au monde entier !
Merci Clotilde, je suis contente que l’article t’ait plu ! C’est tout à fait cela, je pense que l’on peut le pratiquer mais chez soi, et encore cela dépend des personnes avec lesquelles on vit 😉
Bonjour, Je me permets de laisser mon témoignage car je ne porte plus de soutien-gorge et pourtant je ne suis ni féministe, ni indécente.
Après la naissance de mon ainé, ma poitrine avait beaucoup changé et sa taille variait aussi dans une même journée à cause des montées de lait. Tous mes soutiens-gorges d’avant grossesse ne m’allaient plus, ce qui m’a rendu très triste car je les aimaient beaucoup. J’ai dans un premier temps opté pour des brassières, mais difficile de trouver des brassières en coton et qui ne compressent pas la poitrine (comme les brassière de sport). Lassée, j’ai fini par ne mettre que de simples tops en coton et à fines bretelles sous mes hauts et robes. Cela avait aussi l’avantage de cacher mon ventre lorsque j’allaitais. J’ai donc adapté mes vêtements à ce changement de sous-vêtements et je crois que cela a grandement contribué à « décentiser » ma garde-robe. Je ne porte plus de haut transparents, décolletés ou trop légers, ce qui de toute façon n’était absolument pas décent ! D’un autre côté, je n’ai plus de problème avec les bretelles de soutien-gorge qui tombent ou encore que les marques se voient sous les vêtements (ce qui n’est pas forcément gracieux).
Depuis, je n’ai finalement jamais arrêté soit d’allaiter soit d’être enceinte. Peut-être que lorsque cette période de ma vie sera terminée et que ma poitrine aura retrouvé une taille fixe, je reviendrai à des soutiens-gorges.
En tout cas, je l’affirme, on peut être décente et ne pas attirer les regards vers sa poitrine même en ne portant pas de soutien gorge.
Merci Aurélie pour ce témoignage bienveillant et construit ! Ce que l’on y voit bien d’ailleurs, c’est que vous avez adapté votre garde-robe justement pour que l’absence de soutien-gorge ne soit pas visible et ne vous rende pas indécente, c’est donc l’essentiel 😉 C’est vrai que je n’ai pas abordé le sujet de la taille de la poitrine qui peut changer dans l’article, merci de l’avoir fait !
Merci mille fois pour cet article, je me posais la question depuis un moment, surtout après les grossesse et les allaitements (tout comme Aurélie). J’étais surtout dérangée par la politisation de ce sujet, alors que les questions de santé m’intéressaient pourtant.
J’ai opté pour le « minimalisme » en matière de lingerie, avec 2-3 soutien gorges adaptés aux différentes étapes de ma vie maternelle. Personnellement je ne sais pas comment font les filles qui ne portent jamais de soutien gorge : outre l’indécence que cela peut avoir, c’est inconfortable au possible quand on a une poitrine un peu forte ! Pas très glamour mais moi ça me fait transpirer deux fois plus !
Pour ce qui est des muscles qui travaillent quand on pratique le no bra, je conseillerais à TOUTES les femmes de faire des exercices pour muscler vos pectoraux, oui oui ! J’ai vraiment vu la différence !
Merci Clotilde pour ces retours ! Vous avez raison pour les exercices ciblés, je pense que c’est très utile, surtout avec une forte poitrine. Merci pour votre témoignage 🙂
Commentaire d’Aude sur Facebook : « Pour moi c’est un vrai soulagement de le retirer, et la brassière, c’est pas mieux… Ce n’est franchement pas une question de modèle ou de taille.
Mais je suis parfaitement d’accord avec vous.
Cela se voit. Et bien sûr qu’il y a quelque chose d’érotique et d’indécent, même quand la poitrine est petite.
Ce n’est pas parce que c’est naturel et fait pour allaiter (je suis une pro allaitement à fond ! 😅), qu’il faut occulter l’aspect sensuel.
Alors je réserve ce confort à la maison, et même là, pour mes enfants, je choisis des vêtements adaptés. (des volants, un gilet d’homme en tissu rigide, une veste ouverte.. J’ai plein d’astuces ! 😉)
Et dès que je sors, je remets mon engin de torture. Ce qui est vrai, c’est que plus on l’enlève, moins on le supporte aussi…
La solution est peut-être de s’habituer… »
Bonjour🙂 et bien pour ma part j ai une poitrine assez lourde et très sensible, et le confort pour moi est de porter un soutien-gorge. Même seule chez moi, dès que je m active un peu dans ma maison, le ballottement de ma poitrine me gêne beaucoup et je vais mettre un soutien-gorge dès que possible. Et je ne suis pas spécialement pressée de le retirer le soir. Quant à l aspect esthétique, pour moi c est une évidence… même si ma poitrine est encore assez jolie pour ses 43 ans, elle n a plus la fière allure de sa jeunesse…je trouve que la maintenir permet de redresser toute la silhouette. Pour la décence c est autre chose, je pense qu il y a beaucoup d astuces pour ne pas l exposer même sans soutien-gorge comme vos lectrices le décrivent. Merci pour cet article🙂
Bonjour Marika, merci beaucoup pour votre témoignage et ce retour d’expérience 🤗
Bonjour Thérèse ! Quelle bonne idée de parler de ce sujet, pas évident à aborder avec pudeur et délicatesse. Je me permets de vous faire un retour d’expérience : avec le soutien-gorge que je viens de porter aujourd’hui, je comprends que certaines femmes aient du mal à les supporter. Ayant eu plusieurs grossesses et allaitement consécutifs, cela faisait de nombreuses années que je n’avait pas porté de soutien-gorge avec armatures. J’ai testé aujourd’hui avec un tout neuf acheté à mes nouvelles mensurations. Heureusement que je ne l’ai pas payé cher…. Finalement, je resterai au confort du soutien-gorge sans armatures mais qui enveloppe tout en douceur et soutient le tout !
Bonsoir et merci pour ce retour d’expérience, c’est intéressant ! Je pense en effet qu’il faut vraiment aller au plus simple pour que cela reste confortable tout en soutenant, et sans déformer la forme naturelle de la poitrine.
De mémoire, le soutien-gorge fut inventé par une femme, non par un homme, et ressenti à l’époque comme une libération.
Très juste, cette remarque 😂
Le soutien-gorge d’allaitement est une bonne alternative même en dehors de la période d’allaitement car il est très confortable et souple. Je partage donc votre avis : les soutiens-gorge confortables existent même si ils sont moins glamour que les autres. A choisir en fonction de la robe et de l’occasion.
Jeune fille ayant eu les seins très douleureuses avant et pendant mes regles le port du soutien-gorge m’était indispensable.
Merci pour ces retours, c’est une bonne idée !
Bonsoir,
Votre article me laisse sans voix. Je suppose que vous portez un soutien-gorge quotidiennement. Votre article semble trouver les avantages et les inconvénients du no bra. Sujet qui est très intéressant et d’actualité. Malheureusement, je ne trouve pas un seul passage où vous on retrouve des avantages ? Comme une amélioration de la respiration, un sentiment d’aisance plus important, une diminution du stress… Auriez-vous pu parler d’une des causes premières pour laquelle certaines femmes ne portent plus de soutien-gorge soit le souhait de diminuer le risque d’un cancer du sein.
Pratiquant le no-bra depuis 2 ans. Je me suis sentie concernée par le sujet. Je ne suis pas féministe comme vous pourriez le penser et si c’était le cas cela ne décrédibiliser en aucun cas mon avis. Mais je trouve cela vexant d’utiliser le terme « mode ». La mode désignant : une manière temporaire et collective de faire, de penser. (Source l’internaute). Comme si, ces femmes avaient un comportement moutonnier qui ne durerait qu’une simple période. Et surtout de dénigrer une partie des femmes qui ne rentre pas dans vos codes pour en valoriser une autre.
De plus, je me permets d’ajouter que des marques de lingerie soutiennent le no bra comme undiz avec sa dernière campagne.
Pour finir les seins ne sont pas une partie sexuelle, il ne faut pas en avoir honte ! Et oui il est possible de ne pas porter de soutien gorge plus communément appelé « engin de torture » (par des adeptes de ce dernier) sans mettre un pull par dessus.
Cordialement,
Axelle
Quand j’ai vu le mot « objectif » dans un commentaire, je me suis vraiment demandé si on avait lu le même article.
Le sujet ici est important, c’est une chose, mais plus important encore vous partez du principe que vous avez raison. Pour se prêter à l’exercice de reflexion, il faut commencer par admettre que son propre point de vue est incorrect, inexact et incomplet. L’idée est de se rendre malléable aux nouvelles informations. Les informations, elles se doivent d’être sourcées, et les sources, de confiance. Soit vous voulez juste donner votre avis peu éclairé, soit vous essayez de trouver la vérité. Il faut choisir.
« Si vous faites des recherches sur internet, vous allez vite vous apercevoir que certains professionnels de santé déconseillent le no-bra, d’autres, au contraire, le conseillent sans réserve. »
Premièrement: pas de source ni d’indication de proportion. écoutez ça: « le réchauffement climatique, vous verrez, ça divise, certains professionnels y accordent de l’importance et d’autre le rejette. » Bien entendu, 99.99% des professionnels y accordent de l’importance et une minorité le rejette. C’est bien entendu dans le même ordre d’idée.
Vous êtes vous posé la question: ‹‹Et si la recherche évoluant, certains professionnels se tiennent à jour et pas d’autres ?››?
Ce n’est pas un cas à part: les docteurs ne sont pas suivis dans la durée après l’obtention de leur diplôme. D’autant plus, ça dépend fortement de leur spécialité. Il convient de demander l’avis de plusieurs spécialistes du domaine et non de simples « professionnels ».
‹‹Une poitrine relâchée, qui tombe, qui bouge, ce n’est pas forcément beau à voir.››
Il s’agit là de votre point de vue. Etrangement, le point de vue de quelqu’un qui a grandi et été exposé uniquement ou principalement à des poitrines pourvues de soutient-gorge.
Premièrement une poitrine qui est habituée à être tenue par leur ligaments de Cooper les renforce et permet à la poitrine de « balloter » bien moins, et de « tomber » bien moins également. Vous pouvez trouver ces informations assez facilement, notamment dans les sources du lien que je donne bientôt.
Un sein qui se tien par lui même est d’ailleurs, plus ferme, et d’après les retours tels que sur le site freetheboobies.fr, est plus satisfaisant pour l’éventuel partenaire en plus de la personne concernée. (Ce que je me permet de confirmer, étant moi-même un des partenaires)
C’est un secret pour personne qu’une femme a des seins. Il semble assez superflu de sacraliser artificiellement le corps humain par de faux-airs de «Olàlà».
Il semble qu’apprendre à une petite fille en croissance qu’elle doit cacher son corps, et surtout ses seins, est une façon de l’enfermer dans une responsabilité (celle d’être conforme aux désirs culturels et sociétaux) qu’elle n’a pas. Elle a le droit d’être fière de son corps. En aucun cas et à aucun moment ça ne doit être une honte.
N’oubliez pas que vous voyez le monde à travers les yeux de quelqu’un qui a grandit dedans.
D’ailleurs, vous, vous avez essayé ? Savoir comment on se sent après plusieurs semaines sans ? Peut-être que la raison du « buzz » vous apparaîtra plus clairement.