Retrouvez sur YouTube la présentation complète de ce livre.
Le célibat qui se prolonge est souvent vécu comme une souffrance intime. Comment s’épanouir lorsque notre vocation profonde n’est pas accomplie ? Faut-il renoncer au désir, à la rencontre et à l’amour ? De sa plume sensible, Claire de Saint Lager met des mots sur nos blessures secrètes et nous invite à y voir l’occasion d’un itinéraire spirituel incomparable. Le célibat, en effet, est un temps où nous pouvons nous laisser sculpter par le potier divin, pour devenir les colonnes somptueuses qui tiendront l’édifice d’une véritable alliance. Un essai profond pour comprendre et habiter ce temps mystérieux de la longue attente, entre abandon et espérance, dont je vous propose quelques extraits aujourd’hui.
« Le célibat n’est pas une malédiction, une honte, une anomalie, il est avant tout un itinéraire, un itinéraire spirituel à travers nos déserts de l’âme vers la terre promise de l’alliance et le mystère de la nuptialité. Le célibat est un espace de croissance à la rencontre de cet être singulier désiré de toute éternité par Dieu, un être un et entier capable de s’offrir à l’autre dans un don véritable. »
« La femme révèle l’homme et l’homme révèle la femme. Elle luit tend ce miroir qui lui indique la vocation de son être, la dignité à laquelle il peut aspirer ; elle appelle sa force et sa tendresse, elle le conduit à son cœur. Il lui révèle cette beauté, ce mystère de vie qu’elle porte en elle et dont elle rayonne ; il l’invite à renouer avec la douceur qui est le terreau du courage, il lui permet de s’abandonner. L’homme révèle la femme, la femme éveille l’homme ! (…) Cela ne veut pas dire qu’il faut attendre d’avoir tout guéri pour se lancer dans l’aventure du couple. (…) Il y a un équilibre à trouver entre l’acceptation de nos fragilités et le désir de les dépasser ensemble. »
« Je ne crois pas aux vocations par défaut ni aux explications sur la souffrance. La souffrance n’est jamais voulue par Dieu. Comme dit mère Isabelle, clarisse, elle permet un cheminement, une libération, une fécondité, mais la clé n’est jamais la souffrance en tant que telle, la clé, c’est le Christ. La clé, c’est toujours le Christ, au cœur de nos souffrances comme de nos joies. »
« Si le désir de l’homme est grand, il n’est pas étonnant que l’attente soit une telle déchirure. Le manque est une expérience douloureuse. La tentation est grande de mettre sous cloche ce désir qui nous précipite dans la brûlure de l’absence, ou bien de remplir le vide par des nourritures faciles, étourdissantes, mais bien loin de l’absolu qui nous appelle. »
« Ce qui est donné par surcroît, c’est cette ouverture du cœur qui nous fait réaliser combien tout est don et combien Dieu a déjà tout donné. Pour certains célibataires, la longue attente oblige à traverser des deuils : le deuil de la maternité charnelle, le deuil d’une certaine vision de la famille parfaite. Certains deuils sont particulièrement éprouvants, pour une femme notamment lorsqu’elle dépasse l’âge de la fertilité. Et il faut y accorder une vraie attention et une grande délicatesse. Néanmoins, cette reconnaissance que tout est don ouvre le cœur à une autre réalité, tellement vivante, celle que rien ne nous appartient en propre. »
« C’est à l’école de Marie que j’ai appris à dompter les impatiences de mon tempérament de feu et à goûter la douceur de l’attente. Marie ne précipite rien, elle ne réclame rien, elle a foi, elle espère. Marie nous introduit dans la joie de l’attente avec cette certitude que « notre objectif n’est pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas » (2 Co 4, 18). »
Retrouvez sur YouTube la présentation complète de ce livre.
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Excusez-moi si je me permets de vous poser une question sur un article qui date d’il y a plus d’un an et demi(je ne sais même pas si je vais être lu)mais je me demandais : est-ce que ce livre s’adresse aussi aux hommes célibataires?J’ai 31 ans et le célibat commence à se faire sentir,cela commence à me peser et je ne sais pas trop comment le vivre.Je vous remercie.
Bonjour, oui, je pense que ce livre s’adresse à tous !