Cet article n’a pas été écrit par moi. Il a été publié sur le blog The Peaceful wife ici, et je n’en fais que la traduction.
1. Dites simplement et gentiment à votre époux et à vos enfants ce qui se passe.
Il sera beaucoup plus facile pour eux d’être indulgents avec vous si vous leur dites que vous ne vous sentez pas bien à cause de votre syndrome pré-menstruel, parce que vous êtes enceinte ou en pré-ménopause. Vous pouvez le faire d’une façon calme et agréable, et une seule fois suffira probablement :
- « Je voulais juste vous dire que je sens que mes hormones me jouent des tours aujourd’hui. C’est simplement pour vous prévenir« .
- « Si je me mets à pleurer, ne le prends pas personnellement, mes hormones sont un peu folles en ce moment ».
- « Mon chéri, je commence à avoir la migraine. Je vais peut-être avoir besoin de ralentir le rythme aujourd’hui ».
Peut-être que vous aurez l’impression de vous plaindre, en disant les choses avec autant d’honnêteté et de vulnérabilité à votre famille. En réalité, vous leur faites un cadeau. Car si vous ne leur dites rien, et que vous vous mettez en colère ou que vous vous énervez pour rien, ils seront déroutés et pourraient se sentir blessés. Ils ont besoin et ils méritent de savoir que vous vous battez contre quelque chose. Et même s’ils ne peuvent pas arranger les choses, ils seront beaucoup plus compréhensifs s’ils savent qu’il y a un problème et s’ils savent quel est ce problème.
2. Demandez ce dont vous avez besoin directement et poliment
Si vous savez que quelque chose pourrait vous aider, soyez sûre de le dire à votre entourage. Ils ne lisent pas dans vos pensées !
- un gros câlin me ferait du bien là.
- si nous pouvions rester dans les bras l’un de l’autre ce soir, cela m’aiderait à atténuer mon SPM (syndrome pré-menstruel, j’en parle dans cet article).
- je pense que je vais avoir besoin d’un bon bain ce soir, pour détresser un peu.
- si tu pouvais m’aider avec les enfants, j’apprécierais beaucoup. J’ai vraiment besoin de faire la sieste mais je ne veux pas les laisser seuls.
- je vais peut-être aller au lit plus tôt ce soir.
- si vous pouviez vous débrouiller pour le dîner ce soir, ça m’enlèverait vraiment un gros poids des épaules.
- je crois qu’une petite session de blagues ou histoires drôles me ferait du bien aujourd’hui.
Lorsque vous faites vos demandes, faites attention à employer un ton agréable, sans jouer au martyre, sans culpabiliser ni essayer de contrôler les autres ou de leur mettre la pression. S’ils ne veulent pas ou ne peuvent pas aider, vous allez devoir vous débrouiller. Faites de votre mieux, et soyez indulgente envers vous-même.
3. Rappelez-vous que vos hormones sont folles, et que vos sentiments et vos pensées ne sont peut-être pas pertinents / exacts
Me rappeler de certaines choses m’aide lorsque je sens que mes hormones prennent le dessus :
- les choses peuvent me paraître pires qu’elles ne le sont en réalité.
- je vais peut-être avoir un sentiment d’urgence à imposer ma façon de voir les choses.
- je vais probablement devoir attendre d’être plus stable avant de prendre des décisions importantes.
- je vais peut-être penser que certaines personnes sont mal intentionnées à mon égard, ou que j’ai plus d’ennemis que d’habitude. Ce sont les hormones qui parlent, pas la réalité.
- je vais peut-être me sentir plus seule et isolée que d’habitude. Je vais peut-être me sentir moins aimée que d’habitude. Ce sont également les hormones qui parlent.
4. Remettez-vous en à quelqu’un en qui vous avez confiance, lorsque votre jugement est brumeux
Je vais voir mon mari lorsque je réalise que je suis influencée par mes hormones, et je décide de faire confiance à sa vision des choses plutôt qu’à la mienne. S’il pense que quelque chose n’est pas important, alors je lâche prise. Je sais que les choses me paraîtront plus belles lorsque je me sentirai mieux. Je le remercie pour sa sagesse et son autorité. Et je remercie Dieu que mon mari ne soit pas autant influencé par ses hormones ! C’est une bénédiction d’avoir quelqu’un de stable émotionnellement pour mener la famille.
5. Passez du temps en prière et remerciez Dieu
Il est incroyable de voir combien le fait de se focaliser sur Jésus peut nous faire changer complètement de perspective. Parfois, cela m’aide beaucoup de penser aux bénédictions que Dieu me donne, ce pour quoi je Le remercie, les prières auxquelles Il a répondu dans le passé, etc. Parfois, j’écris aussi ce que je ressens, et je demande à Dieu de m’aider à voir la vérité dans les Saintes Écritures.
6. Si c’est possible, essayez de faire moins de choses
Cela m’aide beaucoup dans ce genre de périodes de prendre le temps de vraiment me reposer, et d’annuler ou reporter ce qui n’est pas essentiel. Plus je sens de la pression et du stress, plus cela devient difficile pour moi et pour ceux que j’aime. J’essaie aussi de ne pas prendre de décisions importantes pendant ces périodes.
7. Sortez dehors et profitez de la beauté de la création de Dieu
Un peu de soleil, la beauté du ciel, les arbres, le chant des oiseaux, peuvent être une bénédiction lorsque vous vous sentez mal. Sortir faire une promenade ou faire un peu de sport peut aussi vous aider à vous sentir mieux.
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Merci pour cet article !! Pour moi, c’est vraiment la respiration profonde qui m’aide, ainsi que prendre l’air.
Si vous êtes stressée et avez tendance à vous mettre en colère, un remède MIRACLE : l’huile essentielle de Petit Grain Bigaradier !! Inspirer l’huile profondément directement au flacon, 3 à 5 fois d’affilée. Ensuite, verser 1 ou 2 gouttes sur vos poignets et frottez les. L’effet est immédiat (en tout cas pour moi) ! Il suffira ensuite de respirer de temps en temps vos poignets. C’est magique !!!
Merci Clotilde pour cette astuce ! J’ajouterais simplement que les huiles essentielles ne sont pas adaptées pour toutes (attention en particulier aux femmes enceintes, aux enfants, aux personnes sujettes à l’épilepsie…). Renseignez-vous avant de les utiliser !
Oui bien sûr !! Après, les femmes enceintes ne sont pas sujettes au SPM je crois 😅 ni les enfants.
Mais il faut toujours prendre ses précautions en utilisant les huiles essentielles c’est certain
Ahah c’est clair mais c’était plutôt un commentaire général avant que la police d’internet ne me tombe dessus 😉
Bonjour, je rajoute ici un petit commentaire : un SPM est le signe d’un trouble hormonal (carence en progestérone par exemple…). Et il est possible d’inverser la vapeur avec un suivi de qualité (nutrition, médecine fonctionnelle, naturopathie… ). Courage à toutes