Cet article est paru en anglais sur le site Peaceful wife. Je n’en fais ici que la traduction.
Avant de commencer la traduction à proprement parler, j’ajoute simplement une explication du mot anglais empowerment, qui n’a pas vraiment d’équivalent en français : « L’empowerment est un concept né aux États-Unis au début du XXe siècle dans un contexte de luttes sociales. Il désigne la prise de pouvoir par les individus pour eux-mêmes sans attendre une permission extérieure. Nos amis québécois parlent « d’autonomisation » ou « d’empouvoirement. » C’est le processus par lequel un individu acquiert les moyens de renforcer sa capacité d’action. L’empowerment féminin concerne donc les femmes et leur capacité à s’émanciper par elles-mêmes. Il va au-delà de l’égalité hommes-femmes. Il concerne les femmes, et leur relations avec d’autres femmes, ou avec les hommes, en milieu professionnel et privé. » (source).
Pour certains, l’émancipation des femmes signifie simplement :
- avoir le même salaire que les hommes pour le même type de travail
- être égales aux hommes aux yeux de la loi
- ne pas être maltraitées ou abusées par les hommes ou par la loi
- avoir les mêmes opportunités de travail que les hommes
- avoir le droit de vote
- avoir l’accès à la propriété privée
Pour d’autres, l’émancipation des femmes consiste à attiser notre nature pécheresse :
Et c’est cela qui doit nous alerter et nous pousser à être prudentes et à agir avec discernement ! Donner le pouvoir et la place à quelque chose de mauvais n’est pas ce que nous souhaitons. Beaucoup, dans notre société, souhaitent que les femmes puissent :
Défier Dieu et sa Parole :
- faire ce que l’on souhaite sans aucune restriction
- nous focaliser sur notre propre plaisir, notre pouvoir, notre statut, notre argent, notre renommée, etc
- nous libérer de tout ce qui pourrait soi-disant être contraignant, même si cela nous serait bénéfique à long terme
- nous « libérer » de l’autorité de Dieu et de sa vérité
- poursuivre notre propre plaisir à tout prix, même si cela nous blesse, détruit notre mariage et nos familles, et détruit la société.
- exalter et glorifier l’égoïsme, la carrière, l’argent, le pouvoir, le contrôle….aux dépends des autres et de Dieu
- être déboussolée, blessée, seule et malheureuse
- choisir notre propre définition de la féminité, de la sexualité, du genre, du mariage, de la famille, du bon, du mauvais, de Dieu
- mettre notre petite personne au-dessus de tout dans la vie
- nous « libérer » de la bénédiction et de la protection de Dieu
- nous forcer à trouver notre épanouissement et notre joie dans des « citernes sans eau » qui ne pourront que nous décevoir.
Détruire les autres :
- rabaisser les autres
- être pleine de haine, d’amertume, et de ressentiment envers Dieu et les hommes
- maltraiter les hommes
- traiter le mariage et la famille comme des choses jetables plutôt que sacrées
- être complètement indépendantes et auto-suffisantes au point de perdre notre intimité avec Dieu ou avec notre mari
- vouloir dominer tout le monde
- essayer d’être exactement comme les hommes et interchangeable avec eux
- donner le mauvais exemple à nos enfants, les empêchant d’avoir des relations saines avec Dieu ou avec leur prochain
Cependant, aider les femmes à s’émanciper pourrait être une bonne chose, s’il s’agit de les aider à faire ce qui est bien.
Si aider les femmes à retrouver le pouvoir consiste à traiter les femmes, les hommes et les enfants avec honneur et leur permettre de répondre à un appel de Dieu, dans ce cas c’est magnifique ! Cela nous permettrait de nous appuyer sur la grâce de Dieu pour :
Avoir de saines relations avec Dieu :
- être aussi proche de Dieu que possible
- être humble et nous livrer à Dieu sans réserve
- être belle aux yeux de Dieu
- obéir à Dieu, car tout ce qu’il nous demande est pour notre bien
- avoir de la valeur en tant que femmes créées par Dieu
- considérer et apprécier la différence homme-femme
- ne pas avoir d’idoles
- être, grâce à Dieu, pleines de joie, de paix, de patience, de bonté, de générosité, de foi, de douceur, de maîtrise de nous-même, d’accomplissement et de force spirituelle
- avoir une foi en Dieu inébranlable
- être dans la gratitude, la bonne humeur et la satisfaction
- trouver notre épanouissement, notre vocation et notre identité en sachant que nous sommes connues et aimées de Dieu
- faire confiance aux desseins de Dieu pour la féminité, le mariage, la famille, l’autorité, etc
Avoir de saines relations avec les autres :
- arrêter de vouloir rabaisser les autres et être égoïste
- tirer les autres vers le haut, et former de solides mariages, familles et amitiés pour honorer Dieu
- vivre sa foi au quotidien pour pousser notre prochain à connaître Dieu et se sauver
- avoir de la compassion envers ceux qui souffrent
- donner le meilleur de nous-mêmes
- traiter les autres avec honneur, dignité, amour et respect
- construire nos communautés, nos paroisses et notre société
- aimer notre prochain et voir Dieu en lui
La féminité selon le plan de Dieu est belle et nous donne du pouvoir de la meilleure des façons ! Puissions-nous utiliser ce précieux talent à bon escient.
“Qui trouvera une femme de valeur ? Elle vaut bien plus que des perles.
Le cœur de son mari a confiance en elle, et c’est tout bénéfice pour lui.
Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie. Elle se procure de la laine et du lin et travaille d’une main joyeuse.
Pareille à un navire marchand, elle rapporte ses provisions de loin.
Elle se lève alors qu’il fait encore nuit, et elle donne la nourriture à sa famille et ses ordres à ses servantes.
Elle pense à un champ, et elle l’achète. Avec le fruit de son travail elle plante une vigne.
Avec la force en guise de ceinture, elle affermit ses bras.
Elle constate que ce qu’elle gagne est bon. Sa lampe ne s’éteint pas pendant la nuit:
elle file elle-même la laine, elle tisse elle-même les habits.
Elle ouvre ses bras au malheureux, elle tend la main au pauvre.
Elle ne redoute pas la neige pour sa famille, car chacun y est habillé de cramoisi.
Elle se fait des couvertures, elle a des habits en fin lin et en pourpre. Son mari est reconnu aux portes de la ville, lorsqu’il siège avec les anciens du pays.
Elle fait des chemises et les vend, et elle livre des ceintures au marchand. La force et l’honneur, voilà ce qui l’habille. Elle rit en pensant à l’avenir.
Elle ouvre la bouche avec sagesse et un enseignement plein de bonté est sur sa langue.
Elle veille à la bonne marche de sa maison, elle ne mange pas le pain de la paresse. Ses fils se lèvent et la disent heureuse, son mari aussi, et il chante ses louanges: «Bien des femmes font preuve de valeur, mais toi, tu leur es à toutes supérieure.»
La grâce est trompeuse et la beauté est illusoire ; c’est de la femme qui craint l’Éternel qu’on chantera les louanges.
Donnez-lui du fruit de son travail et qu’aux portes de la ville ses œuvres fassent son éloge !” (Livre des Proverbes, XXXI, 10-31)
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