Ce que j’aurais voulu savoir avant de marier est avant tout un superbe livre de Gary Chapman que je vous recommande vivement. Si vous souhaitez en savoir plus, je présente cet ouvrage dans ce podcast.
👰🏻 À toutes les épouses de tout âge 😄 : quels conseils donneriez vous à une jeune fille en vue de la préparation au mariage ? Quelles sont les compétences, les connaissances qui vous ont le plus manqué ? Et puis, plus spécialement sur le cycle (nous voyons dans les questions précédentes que chaque femme est vraiment unique sur ce sujet), qu’auriez vous aimé connaître avant ou au début de votre mariage ? Et à toutes les célibataires (de tout âge aussi 😁), sur quelles vertus et connaissances travaillez-vous au quotidien ?
Cette question a été posée sur Telegram (pour nous rejoindre là-bas et participer à nos discussions sur plein de sujets différents, cliquez ici !), voici une partie des réponses reçues que je trouve très intéressantes 🙂
« La reconnaissance du moment présent. Le détachement de l’égo. »
« Pour ma part, je remercie ma famille pour l’apprentissage du don de soi pour sa famille, son mari et ses enfants, envers et contre tout, surtout contre la société, et ce magnifique don de persévérance et de tempérance. Ça contrebalance avec ma nature audacieuse un brin colérique 😊. La famille est une vraie grâce, une belle école de la vie et de vertu. Chaque jour nous en apprenons un peu plus c’est pourquoi il faut rester humble et courageuse. »
« Je ne sais pas si ma réponse aura du sens par rapport à la question mais je dirais savoir cuisiner. Avant, je ne savais pas vraiment cuisinier et j’ai appris petit à petit. Je trouve ça très important, même savoir simplement accommoder des restes. On trouve plein de recettes sur Internet et il faut commencer par le plus simple. Je dirais également savoir aimer les tâches domestiques. C’est un travail répétitif mais quand c’est réalisé avec amour et dévouement ça change le cours de la journée. Pour la vie de couple je dirai qu’il est bien de savoir écouter activement son mari quand il parle, de répondre à ce qu’il raconte et de s’intéresser à lui tout simplement car cela lui permettra de se décharger un peu des responsabilités qui sont parfois très lourdes… Et enfin, essayer le plus possible d’être joyeuse dans son foyer, même quand on y est seule. »
« J’aurais aimé commencer un suivi de mon cycle avec la NaProtechnologie en tant que célibataire, car en effet, se connaître est très important, et utile avant le mariage (tant pour restaurer sa fertilité que pour espacer les naissances si besoin plus tard). En tant que célibataire, ce qui est bien aussi est d’apprendre à cultiver sa vie intérieure, avec oraison, directeur spi… Mais aussi sa vie pratique : j’aurais aimé savoir mieux coudre en ayant appris à résoudre par moi même les problèmes de ma machine ! 😋 Mais aussi être plus organisée et ordonnée, heureusement, mon mari étant très complémentaire sur ce point notamment, m’aide beaucoup de ce côté là ! En revanche je suis très contente d’avoir appris à mener une vie simple à la campagne, à cuisiner les légumes de saison et locaux, à aimer lire et me former, ainsi qu’entretenir une correspondance épistolaire ! Apprendre à bien vivre seule sans s’étourdir tout le temps de sorties, que la vie de mère de famille ou même d’épouse ne permet pas forcément quand le mari est au travail ! Je suis heureuse aussi d’avoir appris à m’occuper d’enfants au travers de diverses activités ( écoles, camps, neveux…) »
« Je conseillerais de ne pas attendre le mariage ni même la préparation au mariage pour apprendre et connaître son cycle féminin. Apprendre à cuisiner, à coudre, à nettoyer la maison, à offrir tout cela au Bon Dieu, à être la joie de notre foyer ! Apprendre à complimenter son mari, à l’écouter réellement, à le considérer pour tout ce qu’il fait également pour le foyer, à l’inspirer dans la foi et la pratique sans le « pousser » pour autant… »
« J’aurais aimé entendre parler de méthodes naturelles pendant la préparation au mariage. Et aussi que quelqu’un me dise, à un moment ou à un autre, que la vie est un perpétuel combat, qu’elle est belle mais qu’il ne faut pas croire qu’un jour, j’arriverai à tout bien faire. Parce que ça n’arrivera jamais 😇 Et aussi qu’on me dise que le Christ doit toujours passer avant le reste, que Lui seul peut me combler, et pas mon mari (même s’il me rend très heureuse !) »
« Ne jamais négliger son mari ou sa femme (son avis, sa sensibilité, son besoin d’attention), et le ou la regarder comme si c’était le premier jour. Renouveler son émerveillement à propos de l’autre. Ne pas se coucher fâchés.
Parler de ses problèmes à une amie, une sœur de confiance avant d’accabler son mari (cela dépend bien sûr des problèmes mais cela peut permettre de « vider » l’abcès). Dire Je t’aime et surtout le montrer en actions concrètes. Comprendre que la relation change avec les personnes, elle évolue, car elle est en perpétuelle avancée, comme la vie. Toujours parler ensemble. Ne rien cacher sous le sceau du tabou. »
« Un oncle nous a donné en conseil de mariage : l’amour d’un couple se construit au quotidien et ne doit jamais être pris pour acquis sans faire d’effort de part et d’autre. »
« Je me permets d’ajouter qu’au début je croyais naïvement que la vie de couple, famille, ressemblerait un peu à la mélodie du bonheur ayant eu moi-même vie de famille plutôt belle et choyée dans mon enfance. Mais comme le dit mon beau-père, être parent c’est une vie de sacrifice, d’abnégation et de don continuel de soi. Notre société actuelle ne prépare pas réellement au sacrifice. Les générations précédentes étaient plus préparées au travail et à la fatigue inhérentes à la vie tout court. J’ai eu une douche froide lorsque j’ai réalisé qu’être maman ce n’est pas que les beaux sourires et les émerveillements devant notre petit trésor. C’est surtout beaucoup de fatigue, d’humilité quand on n’arrive plus à suivre avec le ménage et l’intendance du foyer à cause du manque d’énergie.(…) Mais je ne regrette aucunement d’avoir eu le bonheur que me soient confiés de la part du Bon Dieu mes deux petits trésors de 7 et 9 ans maintenant. Je vous souhaite de tout cœur d’avoir un jour vos petits trésors si telle est la volonté de Dieu pour vous aussi. 😊 »
« Principe important : la relation entre le mari et la femme passe avant les enfants, avant le travail et avant les bonnes œuvres… Concrètement, cela veut dire prendre du temps l’un pour l’autre, et prendre les moyens de se faire du bien mutuellement, même dans les périodes (très nombreuses) où on est complètement débordé (naissances rapprochées, maladies graves, célibat géographique, etc.. ) donc il faut avoir 1) de l’imagination, 2) de l’humour, et 3) de la persévérance 😃😍😃!! »
Merci à toutes pour vos conseils et partages d’expérience ! N’hésitez pas à compléter avec les vôtres en commentaire 🙂
Si vous souhaitez lire l’ouvrage de Gary Chapman, vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Livres en famille et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉
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Crédit photo : Pexels.
Commentaire de Marie : « Savoir que la première année n’est pas facile, s’habituer à vivre avec son mari et découvrir des défauts que nous ne connaissions pas avant de vivre ensemble (ça marche dans l’autre sens bien sûr 😂) »
Oui, je suis d’accord, le premier mois de mariage est vraiment merveilleux, mais je ne revivrais pour rien au monde.de mes deux premières années de mariage…
Et du coup, savoir avant ce ne serait pas facile m’aurait évité bien des inquiétudes, des doutes et des moments de grosse déprime…
Commentaire de Béatrice pour nuancer le conseil « ne jamais se coucher en étant fâchés » : « C’est ignorer que le soir les passions sont plus extrêmes, qu’il y a des caractères primaires et d’autres secondaires, c’est supposer qu’il vaut toujours mieux tout régler à chaud et aussi que tout peut se résoudre, ou même s’atténuer, et vite. C’est oublier la sagesse plus ancienne qui dit que la nuit porte conseil. Parfois quand il y a fâcherie ou désaccord il suffit de désarmer ou de demander pardon. D’autres fois, de plus en plus nombreuses avec l’âge du couple et de la famille, il y a des crises plus profondes, des blessures plus graves, des problèmes plus complexes ; et puis je le répète, il y a des personnes qui mettent du temps à processer et à dépasser. Ce conseil devient donc vite culpabilisant en cas d’échec, et tyrannique, poussant à une fausse résolution de problème avec une réconciliation forcée et mi-feinte, et souvent à des nuits écourtées par ce diktat quand c’était bien la dernière chose dont on avait besoin. Je pense qu’il ne faut pas se coucher sans s’être donné un signe affectueux du fait que l’on a toujours amour ou volonté d’aimer, et confiance dans le fait que le couple est au-dessus de cette embûche. Mais surtout pas d’enferrer dans ce type de principe-carcan un peu idéaliste et artificiel. Il faut surtout montrer que l’on a l’intention de faire la paix, le reste ne dépend pas forcément de nous ».
J’ai aussi lu ce livre et c’est un bon livre aussi.En plusieurs chapitres,ce livre décline toutes les astuces possibles pour bien se préparer au mariage:relation avec les beaux-parents,importance du pardon,répartition des tâches ménagères,le rôle de la religion dans le couple(se méfier des mariages mixtes),l’aspect financier,etc.Attention cependant car il y a un chapitre consacré à la sexualité qui est impur et vulgaire,je n’en recommande pas la lecture(personnellement,j’ai coupé le chapitre aux ciseaux pour éviter la lecture de ce chapitre plutôt déplacé et indécent),surtout aux catholiques pratiquants car il peut être une occasion de chute dans le péché mortel.Malgré tout,le livre est intéressant et constitue une bonne pioche dans la littérature consacrée au mariage.Même si,à mon sens,le livre « fiançailles chrétiennes » de l’abbé Dantec et « le mariage-le livre du jeune homme/de la jeune fille » restent des références pour moi.
J’aurais voulu avoir la juste mesure d’estime personnel et de ma valeur pour ÊTRE et non pas tâcher d être ce que je pense que les autres attendent de moi.
Aimer votre prochain comme vous-même donc j’aurais voulu avoir l’amour inconditionnel de moi-même pour pouvoir l’avoir ensuite pour mon mari et enfants. JAMAIS de B je m’aime ou je t’aime « SI ».
Merci pour ce témoignage 🙂