Traduit d’un article paru sur le site Finer Femininity. Merci Brin de Pep’s pour la traduction !
Une jeune maman – très fidèle à son rôle de mère et à la fois très artistique – a eu l’idée de comparer son rôle à celui de sœurs cloîtrées. Entre sa lessive, sa cuisine et les soins de sa plus jeune, elle a réussi à composer «Le psaume des jeunes mères» paru dans le numéro du 8 novembre de «Mariage Chrétien». Il est plein d’amour, plein de spontanéité. Chaque jeune maman se reconnaîtra dans ces passages que nous citons :
« Oh mon Dieu
Comme nos sœurs dans le cloître
Nous avons tout laissé pour vous;
Nous n’avons pas emprisonné la jeunesse de nos visages dans une guimpe
et sous un voile,
Et bien que nous ayons coupé nos cheveux, ce n’est dans aucun esprit de
Pénitence…
Daignez néanmoins, ô Seigneur, jeter un regard de complaisance
Sur les humbles petits sacrifices
Que nous vous proposons toute la journée,
Depuis le jour où notre chair gémissante a donné vie à tous ces petits
les chrétiens
Nous élevons pour vous.
Notre liberté, ô Dieu, est entre les mains de ces petits tyrans
qui nous réclament à chaque minute.
La maison est devenue notre cloître,
Notre vie a sa règle immuable,
Et chaque jour son office, toujours le même;
Les Heures pour s’habiller et se promener,
Les Heures pour se nourrir et pour l’école,
Nous sommes liés par les mille petites exigences de la vie.
Détachées par nécessité à chaque instant de notre propre volonté,
Nous vivons dans l’obéissance.
Même nos nuits ne nous appartiennent pas;
Nous avons aussi notre bureau nocturne,
Quand nous devons nous lever rapidement pour un enfant malade,
Ou quand entre minuit et deux heures,
Quand nous sommes en plein sommeil, nous avons tellement besoin
Un petit chanteur intempestif
Commence à chanter ses matines.
Nous vivons pratiquement retraités du monde:
Il y a tant à faire dans la maison.
Il n’y a aucune possibilité de sortir de toute façon sans
gardien fidèle pour les petits.
Nous mesurons le temps des visites avec parcimonie.
Nous n’avons pas de sœurs pour nous soulager d’un autre changement.
Et lorsque les appels de service atteignent un niveau élevé pour nous
Il faut balayer, laver la vaisselle, gratter les carottes
Pour le ragoût, préparer une purée lisse pour bébé et garder
Aller sans s’arrêter
De la chambre des enfants à la cuisine.
On fait de gros lavages on frotte et on rince
Tabliers et chemises, sous-vêtements et chaussettes
Et toutes les choses spéciales du bébé.
Dans cette vie de sacrifice, venez à notre aide, ô Jésus ! »
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Crédit photo : Pexels.
Merci pour ce beau psaume qui me fait du bien car je me sens moins seule. J’aurais aimé le lire y a quelques années quand mes deux aînés étaient plus jeunes (ils ont maintenant 11 et 8 ans). Vivant à l’étranger et sans aide de ma famille, je me revois certaines journées à ne plus savoir quelle tâche faire en premier et ne plus arriver à me réjouir de mes enfants. Ce que je regrette profondément. Voyant peu à peu le temps passer, les enfants grandir et les tâches changer petit à petit, j’ai eu comme un déclic (merci Seigneur!) à la naissance de mon troisième, comprenant que ce n’était qu’une étape et qu’elle n’allait pas durer éternellement.
Depuis, je me suis résolue à mettre beaucoup plus « Dieu dans le coup » quand je sens que je n’y arrive plus. Et maintenant, je regarde mes enfants et je remercie le Ciel.
Puisse ce psaume aider les jeunes mamans pour qu’elles trouvent du bonheur à s’occuper de leurs jeunes enfants, convaincues qu’ils grandissent vite, même si au quotidien on ne s’en rend pas compte, et que ces années particulières de la petite enfance (et les suivantes aussi bien sûr) sont vraiment précieuses.