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Dans la dernière partie de son chapitre sur les vertus de la femme catholique, le Père Baeteman nous parle des vertus qui rendent l’âme forte, à savoir l’obéissance, la générosité et la fierté chrétienne. « Vous allez vous étonner, peut-être, qu’en tête des vertus qui rendent l’âme forte, on place l’obéissance ! Souvent, dans la jeunesse surtout, le mot obéissance fait peur. On la confond avec la servitude et on ne rêve que d’une chose : accomplir sa propre volonté dans la plus complète indépendance ! L‘obéissance, pourtant, n’est pas une soumission aveugle et machinale à une puissance tyrannique ; non, c’est le fait d’incliner librement sa volonté devant une autorité supérieure. Et comme toute autorité vient de Dieu, en dernière analyse, obéir, c’est s’incliner devant Dieu lui-même ! ». « Ainsi comprise, l’obéissance loin d’enchaîner la volonté, l’affranchit ; loin de l’affaiblir, elle la fortifie en l’assouplissant et en augmentant ses énergies. Elle ne fait pas de nous des grands enfants, mais des hommes, puisqu’elle développe ce qui est le signe distinctif de la virilité : la volonté ! ».
« Pour remporter des victoires, il faut être fort. L’obéissance nous donne cette force-là. Vous avez donc à choisir : vous serez ou la boussole qui se dirige toujours vers le Nord, ou la girouette qui tourne au gré des vents. Il n’y a rien de tel que la vertu d’obéissance pour former et forger la volonté. Si l’obéissance est intelligente et active, consciencieuse et prompte, noble et joyeuse, elle vous donnera un caractère indomptable et une âme de granit ».
« La générosité est une vertu fière et courageuse, qui imprime à la volonté la force de résister, de souffrir et d’agir selon le devoir, selon la foi et selon Dieu. Malgré les épreuves, les difficultés, les périls, les découragements, elle va son chemin sans se laisser abattre, sans se décourager, sans trembler ; à la façon du soleil qui suit sa route au-dessus des orages et qui ne disparaît le soir que pour éclairer d’autres cieux et renaître le lendemain. La générosité peut être parfois aidée, soutenue par un tempérament heureux, par une sensibilité plus grande, par les grâces qu’apporte une vocation de choix, mais elle est avant tout une vertu qui demande des efforts, des renoncements et des luttes. »
« Je voudrais, dit Louis Veuillot, que l’on vit en nous la joie, la fierté, l’ivresse, l’orgueil d’être chrétien. Il ne nuit pas à l’humilité personnelle de se glorifier d’être l’enfant de Dieu ! ». Notre titre de gloire est d’être chrétiennes, ne l’oublions pas et ne sombrons pas dans la honte ou la peur, qui nous feraient rougir, en certaines compagnies, d’être chrétiennes ! Oublions le respect humain, qui n’est que lâcheté et folie : « on rampe aux pieds des gens que l’on méprise et dont on se fait mépriser« . « On comprend que l’on rougisse d’une mauvaise action, d’une faute ; mais d’un acte de vertu, d’un acte de religion, d’une bonne et noble action, n’est-ce pas insensé ? On comprend que l’on rougisse d’entretenir des rapports avec des personnes déshonorées, avec des tarés, des voleurs, des vendus, des traîtres ; mais rougir de ses relations avec Dieu, le Maître, le Créateur, le Père, le Rédempteur, le Roi des Rois, celui qui jugera les vivants et les morts, n’est-ce pas insensé ? »
Alors répétons, avec fierté : je suis chrétien, voilà ma gloire !
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