Article paru originalement dans Brin de Pep’s, le magazine de l’eutrapélie et du bonheur de vivre. Cet article résume et reprend des extraits du livre de John et Staci Eldredge, Coeur de femme. Si vous souhaitez plus d’infos sur ce magazine ou le recevoir gratuitement dans votre boîte mail, laissez un commentaire ! Retrouvez le podcast où je parle de ce livre ici.
Cœur de femme – Du rêve à la réalité
La femme a besoin :
– D’être courtisée. Toute femme désire être remarquée, désirée et recherchée.
– De tenir un rôle irremplaçable dans une grande et belle aventure. Notre vie est faite pour être vécue avec d’autres. Nous sommes remplies du désir de servir un dessein transcendant.
– De dévoiler sa beauté. Une femme désire être remarquée et être perçue comme captivante. Elle possède une beauté personnelle à dévoiler. La beauté est l’essence de la femme. L’apogée de la Création, ce fut Eve, femme belle entre toutes.
Une femme porte l’image de Dieu. Quand vous êtes en présence d’une femme, demandez-vous : Que me dit-elle concernant Dieu ? Elle vous révèlera des merveilles car ses aspirations sont des reflets du cœur de Dieu :
1- Dieu est un être fondamentalement relationnel, Il a un cœur fait pour les sentiments. Dieu soupire après des relations avec nous, Il se languit de nous. Il possède un cœur tendre. Pourtant, nous Le voyons comme un être fort et puissant alors qu’Il a besoin de nous, qu’Il veut être désiré et qu’Il se montre vulnérable.
2- Il désire vivre des aventures avec nous. Notre vie est constamment menacée ; nous avons besoin de Dieu. Dieu est essentiel comme la femme est essentielle. Elle a un rôle irremplaçable à jouer. Elle est animée d’une vision particulière pour améliorer le monde, d’un dévouement extraordinaire, d’une capacité à endurer de grandes épreuves.
3- Dieu a une beauté à dévoiler. La beauté est l’essence de Dieu. Ainsi, la nature – création divine – n’est pas fonctionnelle avant tout. Elle est d’abord belle. La beauté est en soi un bien immense et glorieux, quelque chose dont nous avons besoin.
Être courtisée
Dieu désire ardemment être connu mais Il veut aussi que ceux qui veulent Le connaître Le cherchent. Et pour Le connaître, nous devons L’aimer de tout notre cœur. C’est également vrai de tout cœur de femme. Elle ne laisse personne entrer tant qu’elle n’a pas la certitude d’être aimée. La femme n’est pas un problème à résoudre mais une merveille dont on se délecte. Elle aspire à être connue. Elle est profonde, mystérieuse et complexe. Au fur et à mesure qu’elle est recherchée, elle dévoile sa beauté; et, en la dévoilant, elle nous invite à la connaître plus profondément.
La beauté
Au fond de son âme, la femme sait qu’elle a envie d’apporter une touche de beauté dans le monde mais elle peut se tromper sur la façon de dévoiler sa beauté. La beauté est puissante. Elle annonce l’éternité. « Nous sommes remplies du désir de servir un dessein transcendant ».
Elle PARLE : la beauté de l’ordre créé répond à nos interrogations concernant Dieu. Une femme à l’aise dans sa beauté est charmante. En sa présence, on se détend et on croit que tout ira bien de nouveau. Elle est apaisante comme l’est un beau paysage.
Elle INVITE : elle captive, réclame notre attention, ravit. Nous cherchons à la retrouver.
Elle NOURRIT : c’est une sorte d’aliment après lequel l’âme soupire. Le corps d’une femme est l’une des plus belles créations de Dieu. Il nourrit aussi au sens propre.
Elle CONSOLE : n’envoie-t-on pas de jolies fleurs pour soulager ?
Elle INSPIRE : le beau invite au dépassement de soi et encourage au bien.
Elle TRANSCENDE : elle est notre expérience la plus immédiate de ce qui est éternel. Dévoiler sa beauté signifie, pour la femme, offrir son cœur. Elle offre sa présence. La vraie beauté vient des profondeurs de l’âme.
Ève
Ève s’est laissé convaincre par le serpent que Dieu lui cachait quelque chose. Convaincre que si elle voulait tirer le meilleur de sa vie, elle devait prendre les choses en main. C’est pourquoi, depuis, la femme souffre de solitude, elle souffre de la domination masculine et sent le besoin de tout contrôler. Le péché a affecté, d’abord, sa tendre vulnérabilité et sa beauté. La femme en est devenue dominatrice ou désolée, peureuse, désireuse de se glisser dans un trou de souris. D’une manière ou d’une autre, elle cherche la sécurité en cachant sa vulnérabilité. Elle construit un mur d’acier autour de son cœur afin d’éviter la destruction mais elle se prive aussi d’ouverture et de transformation.
Si les femmes sont tellement à bout c’est parce qu’elles dépensent beaucoup d’énergie à sauver les apparences. Elles font tout pour masquer les souffrances et faire bonne figure. Pourtant, le chagrin est salutaire. Il participe à la guérison de notre cœur. Laissons couler nos larmes. Laissons les émotions refaire surface. Il ne faut pas avoir honte des douleurs qu’éprouve notre cœur. Nous ne sommes jamais satisfaites et c’est ce besoin insatiable qui nous pousse vers Dieu.
– Il faut d’abord pardonner. Le pardon est une décision et non un sentiment. C’est un acte de la volonté. Ce n’est surtout pas dire « ce n’est pas grave » mais plutôt : « Tu as eu tort, tu as mal agi mais je relâche toute amertume à ton égard. Je te remets à Dieu. »
– Ensuite, il faut renoncer aux multiples résolutions que nous avons prises et demander à Jésus de nous guérir. Laissons Dieu se conduire comme un père avec nous. Considérons Jésus comme un époux. La beauté découle d’un cœur en paix.
Or, un cœur qui prend la mesure de ses chagrins est plus conscient, plus présent et plus vivant pour contempler toutes les facettes de la vie. Nous cultivons notre beauté en veillant avec beaucoup de soin sur notre cœur. Il a besoin de se nourrir de beauté pour se développer : solitude, silence, repos, lectures, sorties, belle relation à Dieu… Ce qui signifie que la beauté s’approfondit avec le temps !
Dévoiler notre beauté est notre plus grande expression de FOI. Nous devons faire confiance à Jésus dans la certitude de posséder cette beauté. Dévoiler notre beauté est notre plus grande expression d’ESPÉRANCE. Espérance qu’il existe une beauté plus sublime qui finira par triompher. Dévoiler notre beauté est notre plus grande expression de CHARITÉ. C’est ce que le monde attend le plus de nous.
N’attendons pas d’Adam (l’homme) la validation de notre âme. Beaucoup de femmes pensent : « Je me sentirai bien quand j’aurai trouvé un homme. Je me sentirai aimée ». Aucun homme ne peut dire qui nous sommes en tant que femmes. Aucun homme ne peut s’ériger en juge de notre âme. L’homme est un référent trop peu fiable ! Seul Dieu peut donner la réponse que nous avons besoin d’entendre.
Certes, dans une vraie relation d’amour, nous pouvons prendre soin de nos blessures réciproques. Par amour, nous nous procurons joie et guérison lorsque l’homme offre sa force et la femme sa beauté. Mais notre validation essentielle et primordiale ne peut venir que de Dieu. D’ailleurs, aussi longtemps qu’Il ne l’aura pas fait, aussi longtemps que nous n’aurons pas compté sur Lui, notre relation conjugale souffrira de cet espoir placé en l’autre pour obtenir ce que Dieu seul peut accorder. La femme impose alors à son mari de la combler et de supprimer sa douleur (vide que Dieu a placé dans le cœur des femmes dans l’espoir qu’elles reviennent à Lui). La demande est bien trop exigeante. La femme attirante est celle qui obtient de l’homme ce qu’il a de meilleur en lui offrant ce qu’elle est en tant que femme.
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