L’Art d’utiliser ses fautes est un classique de la vie spirituelle. Il reprend la doctrine de saint François de Sales, qui ne cesse de nous rappeler que le découragement devant nos fautes renouvelées est la première bataille perdue dans la lutte pour nous améliorer. Nous devons, au contraire, faire une totale confiance à la miséricorde de Dieu, qui est infinie. Depuis sa publication en 1878 ce livre a eu un grand succès auprès de tous les lecteurs. Parmi les personnes qui mènent déjà une profonde vie chrétienne, car elles y retrouvent la paix envers le passé, l’encouragement pour le présent et l’espérance pour l’avenir. Celles qui vivent éloignées de Dieu ne peuvent qu’être émues en entendant saint François de Sales leur faire connaître les « invitations de la miséricorde divine pour rendre la conversion facile, l’amour qu’il porte à ses prodigues, le paternel accueil qui les attend à leur retour, les faveurs qui récompensent leur conversion ».
« Se troubler et se décourager quand on est tombé dans le péché, c’est ne pas se connaître soi-même. »
« Notre imperfection doit nous accompagner jusqu’au cercueil. Nous ne pouvons marcher sans toucher terre. Il ne faut pas s’y coucher ni s’y vautrer ; mais il ne faut pas penser voler ; car nous sommes de petits poussins qui n’avons pas encore nos ailes. »
« Il faut donc avoir patience et ne pas penser guérir en un jour de tant de mauvaises habitudes que nous avons contractées par le peu de soin que nous avons eu de notre santé spirituelle. »
« La solitude a ses assauts, le monde a des dangers ; partout il faut avoir bon courage, puisque partout le secours du Ciel est prêt pour ceux qui ont confiance en Dieu, et qui avec humilité et douceur implorent sa paternelle assistance. »
« Nos limitations pour mener à bien nos affaires, tant intérieures qu’extérieures, sont un grand sujet d’humilité, et l’humilité produit et soutient la générosité. »
« Plus nous nous reconnaissons misérables, plus nous avons l’occasion, plus nous avons l’occasion de nous confier à Dieu, puisque nous n’avons rien qui nous porte à nous confier à nous-mêmes. La défiance de nous-mêmes provient de la connaissance de nos imperfections. »
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