Recevoir

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Lorsque vous recevez chez vous pour un week-end, vos invités doivent se sentir attendus. Dès qu’ils arrivent, offrez-leur un rafraîchissement, une tasse de thé, un apéritif. Puis proposez-leur de leur montrer leur chambre en leur expliquant le plan de la maison. Laissez-leur le temps de se reposer et de ranger leurs bagages, et convenez d’une heure pour vous retrouver au salon ou au jardin. C’est à ce moment-là que vous pourrez leur donner les grandes lignes de vos habitudes, horaires de repas, organisation du petit déjeuner, activités, balades, etc. Ne les surchargez pas de recommandations, mais ne les laissez pas errer non plus. Si vous êtes simple et à l’aise, ils seront également simples et à l’aise! Le Petit Larousse du savoir-vivre.

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Au fur et à mesure que vos convives arrivent, vous les installez confortablement , près d’une table basse ou d’un guéridon. Vous leur présentez la tasse de la main gauche, en tenant la théière de la main droite. Après avoir rempli la tasse, vous proposez lait, sucre, citron; puis vous placez à côté de chaque convive des assiettes à dessert individuelles, munies de petites fourchettes et de serviettes. Vous faites passer alors des plats à gâteaux, coupés en parts à l’avance, et chacun se sert. Pour boire, on doit soulever sa tasse avec sa soucoupe (comme pour le café) en veillant à stabiliser la cuillère, et sans lever le petit doigt. On ne prend son assiette qu’après avoir reposé soucoupe et tasse pour éviter les équilibres instables. La tasse se repose avec la cuillère calée sur la soucoupe; elle n’est jamais laissée dans la tasse. Le Petit Larousse du savoir-vivre

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Dans les repas formalistes, le café doit se prendre dans le coin salon: la maîtresse de maison donne le signal à la fin du repas; elle propose à ses invités de « passer à côté » et elle apporte un plateau. C’est à elle qu’il appartient de servir le café, dans l’ordre hiérarchique des invités. Les convives peuvent rester debout pour se dégourdir les jambes quelques instants tout en prenant le café, ou s’asseoir commodément; il est important de prévoir des petits meubles ou une table basse pour y poser les tasses. La maîtresse de maison remplit la tasse, puis la présente sur la soucoupe à son invité; elle tend ensuite le sucrier doté, en principe, d’une pince à sucre. Le sucre en poudre n’est pas admis sur le plateau. Un assortiment de petits-fours ou de chocolats accompagnera le café. Si un invité vous a apporté quelques confiseries, c’est le moment de les offrir à vos invités. Le Petit Larousse du savoir-vivre

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De sa main gauche, elle présente le plat posé sur une serviette, à la gauche du convive, et assez près de son assiette pour que celui-ci n’ait pas à faire d’acrobaties pour se saisir des couverts. Entre chaque convive, elle replace les couverts de service dans le bon sens. Si une sauce accompagne le plat, la saucière, tenue dans la main droite, est présentée par la droite, tout de suite après le plat. On ne sert jamais soi-même l’invité (sauf si ce dernier est handicapé et le demande). Le assiettes sont changées après chaque plat. On les retire une à une avec la main droite et on replace en même temps une assiette propre avec la main gauche. Si par hasard un couvert tombe, on le ramasse mais on ne le réutilise pas. Les assiettes sales ne sont pas empilées mais déposées hors de vue. Le Petit Larousse du savoir-vivre

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La décoration dépend de la taille de votre table. SI vous disposez d’un large espace, vous pouvez multiplier les éléments de décoration: la décoration florale sera disposée dans diverses petites coupes parsemées sur la nappe. Vous pouvez prévoir des bougeoirs ou candélabres à bougies multicolores de part et d’autre de la table. L’harmonie recherchée des couleurs entre nappes, serviettes, fleurs, bougies, couverts et porcelaines donnera de l’élégance à votre décor. Sachez néanmoins que la nappe blanche, damassée, est d’usage pour une table de cérémonie. Le menu, imprimé sur un joli carton, figure de chaque côté de la table, de telle sorte que tous les invités puissent parvenir à le lire. Le Petit Larousse du savoir-vivre.

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Présentez vos amis les uns aux autres. Ne laissez personne seul dans son coin. Amorcez un sujet de conversation plaisant pour créer l’atmosphère. Accordez du temps à chacun pour un vrai dialogue. Surveillez le buffet pour qu’il soit régulièrement regarni et veillez à vos convives pendant le repas. Le petit fond musical a ses adeptes, surtout si les invités sont jeunes. En revanche, n’ajoutez pas un bruit supplémentaire, même mélodieux, si vos invités sont plus âgés, sauf si la réception est l’occasion de danser. Une bonne ambiance dépend du plaisir que vos invités auront à se retrouver et à se découvrir, plus encore que la gastronomie. Néanmoins l’estomac, autant que la raison, nous dirige. Le Petit Larousse du savoir-vivre

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Il s’agit de ne pas faire de mécontents tout en respectant une certaine hiérarchie (âge, importance, grade des convives): l’art de bien recevoir consiste à honorer les uns sans déprécier ou vexer les autres. La maîtresse de maison prend à sa droite l’homme le plus important ou le plus âgé, tandis que le maître de maison prend à sa droite la dame la plus importante ou la plus âgée. La place à gauche des maîtres de maison est la deuxième place d’honneur. Une personne invitée pour la première fois passe avant l’invité qui est déjà venu. On alterne autant que possible homme et femme. Lorsqu’il s’agit d’un repas intime, chacun s’installe à son gré, selon les affinités. S’il s’agit d’un grand dîner, des petits cartons, posés près des verres, indiquent le nom et la place de chacun. Le Petit Larousse du savoir-vivre

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L’apéritif se sert dans le salon, dans le jardin si vous en avez un, et non dans la salle à manger. Disposez sur une table un plateau avec des verres adaptés aux différentes boissons, un récipient pour des cubes de glace, un tire-bouchon et un décapsuleur; prévoyez une bouteille d’eau gazeuse et une bouteille d’eau plate, des tranches de citron et des petites serviettes. L’apéritif sera accompagné d’amuse-gueule à grignoter, biscuits salés, petits canapés, rondelles de saucisson dont la peau aura été ôtée, fruits secs, cubes de comté, olives, tomates cerises pour ceux qui préfèrent les crudités. L’apéritif n’a pas besoin d’être copieux car il ne doit pas s’éterniser: au bout d’une demi-heure ou trois quarts d’heure, proposez de passer à table. Débarrassez discrètement les restes de l’apéritif pour ne pas les retrouver après le dîner au moment du café. Le Petit Larousse du savoir-vivre

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Téléphone, e-mail, invitation de vive voix, carte de visite, carton imprimé sont les cinq façons usuelles d’inviter vos amis à une réception (déjeuner, dîner, cocktail, soirée, etc…). Les deux dernières formules sont devenues plus rares et elles supposent un certain degré de cérémonie (réceptions officielles, mariages). Les invitations se lancent un mois ou six semaines à l’avance pour une grande réception (deux mois pour un mariage), trois semaines pour un simple dîner, quelques jours voire quelques heures avant pour un repas sans façon. Vous vous efforcerez de donner des informations concernant les autres invités, et, éventuellement, la tenue à porter. N’invitez jamais quelqu’un devant une tierce personne que vous n’inviterez pas. Le Petit Larousse du savoir-vivre

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Il est parfois plus difficile de recevoir que de donner. Voici quelques principes à respecter. Remerciez avant d’ouvrir le cadeau; si le donateur est présent, la politesse veut que vous l’ouvriez devant lui, à moins qu’il ne précise: « vous l’ouvrirez plus tard, quand vous serez seul(e) ». Dans ce cas, même si vous avez déjà remercié de vive voix, prenez votre téléphone le lendemain pour lui exprimer votre contentement. Attention aux petites déceptions: il faut savoir cacher son agacement quand votre belle-mère s’obstine à vous offrir des théières alors que vous ne buvez que du café. Les enfants doivent aussi apprendre à se maîtriser devant le cadeau maladroit d’une mamie ou d’un parrain, certainement bien intentionné. En effet, un cadeau n’est jamais un dû: qu’il plaise ou qu’il déplaise, il a été offert pour faire plaisir et c’est cela l’important! Le Petit Larousse du savoir-vivre