Depuis la nuit des temps, la femme travaille. Que ce soit dans les champs, à la maison, dans leur commerce, pour aider son mari à administrer son domaine, ou l’administrer elle-même d’ailleurs, les femmes n’ont jamais été empêchées de travailler, ni par l’Église, ni par la société. Régine Pernoud en parle très bien dans son livre La femme au temps des cathédrales. Ce dont je voudrais vous parler aujourd’hui, c’est du travail rémunéré, d’une mère de famille, en dehors de son foyer, en dehors des cas de nécessité (chômage du mari par exemple). Nous ne parlerons donc pas du travail des célibataires ou des mères de famille n’ayant plus d’enfants à charge, ou encore des femmes exerçant une activité complémentaire à la maison sans que cela ait un impact négatif sur son foyer. Il ne s’agit pas de lancer une énième polémique, mais de vous faire réfléchir et de vous aider à prendre vos décisions en toute connaissance de cause.
Pour commencer, il serait intéressant d’étudier rapidement les origines du travail rémunéré des femmes, qui est plutôt récent. Les connaître permet de mettre les choses en perspective et d’appliquer toute la prudence nécessaire. Ce n’est pas parce que le travail des mères de famille est passé dans les mœurs que c’est forcément bien, ou obligatoire! Au contraire, il a été voulu tout d’abord par la Franc-Maçonnerie afin d’éloigner la femme de son foyer et de détruire la famille, je vous en parlais dans ma conférence sur le féminisme : « Pour abattre le catholicisme, il faut commencer par supprimer la femme. Mais puisque nous ne pouvons supprimer la femme, corrompons la avec l’Église ». Leur objectif ? Sortir la femme du foyer pour la mettre dans la sphère publique (mettre les femmes à l’usine et mettre au second plan le rôle de nourricières, d’éducatrices et de transmission de la foi). Henri Vincenot disait : « Pour déstabiliser cette sale société occidentale ?… Ce n’est pas difficile : il suffit de déstabiliser la Femme. La Femme, clé de voûte de toute société… Il suffit de sortir la Femme de son temple : la maison, la famille, qui ne tient debout que par elle… Il faut la persuader qu’elle y est exploitée, avilie. Il faut la désaccoupler. Il faut la banaliser, lui retirer l’enseignement et l’éducation de ses enfants qui deviennent alors proie facile pour le vice et les pires utopies. Et ce sera la crise de la moralité… ! Il faut la jeter en vrac sur le marché du travail ce qui fera baisser le prix de la main d’œuvre et amènera le chômage et la crise économique, donc désordre et ruine de la société ».
Ce qui nous amène à une deuxième considération par rapport au travail de la femme : il n’a fait que servir le capitalisme, puisque le fait de sortir les femmes de leur foyer et de leur proposer un travail contre salaire permet à l’état de taxer deux personnes, au lieu d’une, et de faire baisser le prix de la main d’œuvre. De plus, les femmes sont généralement plus consommatrices que les hommes et plus réceptives aux sollicitations de la publicité pour faire des achats impulsifs ou, en tout cas, pas complètement utiles. Le fait d’avoir un deuxième salaire dans le foyer favorise encore plus la consommation voire la surconsommation à laquelle nous assistons aujourd’hui.
Ce rapide aperçu des origines du travail rémunéré des femmes étant fait, nous pouvons maintenant rappeler qu’un enfant, jusqu’à ses 3 ans au moins, a particulièrement besoin de sa mère pour bien se développer. Bien sûr, il a besoin de son père, mais c’est la relation mère-enfant qui prime dans les premières années. Une fois que l’enfant est un peu plus grand et autonome, son père l’aidera à se construire d’une autre manière, tout à fait complémentaire de celle de son épouse. Plusieurs d’entre vous m’objecteront qu’il vaut mieux avoir une maman moins présente mais totalement épanouie (grâce à son travail à l’extérieur) qu’une maman 100% à la maison mais aigrie et malheureuse. Beaucoup de femmes pensent qu’être mère au foyer signifie ne jamais sortir, n’avoir aucune interaction sociale, se sentir inutile et ne rien faire de ses journées, en tout cas rien qui ne l’épanouisse. Lucie Choffrey l’explique très bien dans son livre L’Effroyable imposture du féminisme, tout ceci est totalement faux. Et c’est dû, en grande partie, à cette image très négative de la mère au foyer , que les médias veulent bien nous donner. Comme le disait Chesterton à juste titre, « le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris« .
De plus, le salaire gagné par la femme sera vite englouti dans les frais de nounou, de crèche, de livraison de courses et autres frais occasionnés par son absence du foyer. Y a-t-il dans ce cas un réel intérêt économique pour la famille ? Sans compter qu’une femme qui reste au foyer a généralement une plus-value non négligeable : « Seules quelques âmes féminines généreuses échappent à ce courant utilitariste et savent reconnaître dans leurs consœurs au foyer, une richesse sociale inestimable. Elles comprennent qu’il y a là aussi une valeur économique non prise en compte – éducation, prévention en matière de santé, cohésion sociale, générosité intergénérationnelle bénévole… ». Sans compter les bienfaits de sa présence auprès de son mari, de ses enfants, de sa communauté. Certaines diront que leur salaire leur permettra de payer de bonnes études à leurs enfants. Mais, qu’est-ce qui est le plus important ? Veiller à donner une éducation chrétienne à ses enfants ou leur permettre de faire de grandes études ? De façon plus générale, il est très difficile pour les femmes qui travaillent de tout concilier, même si le papa aide beaucoup. Toutes les femmes le disent : elles ont énormément de pression pour réussir sur tous les fronts, et, dans les faits, il est très difficile de concilier sereinement travail, famille, foyer, sans que l’un ou l’autre ne soit négligé.
Avant de conclure cet article, je voudrais citer cette phrase du pape Pie XII : « Aucune activité humaine ne se trouve interdite à la femme dont les horizons s’étendent aussi aux domaines de la science, de la politique, du travail, des arts, du sport mais toutefois subordonnée aux fonctions primaires qui lui sont fixées par la nature elle-même« . Ainsi, une mère de famille a des devoirs importants, qui lui demanderont parfois beaucoup d’abnégation et de sacrifice, mais qui font partie de sa vocation. Ce n’est évidemment pas ce qui est prôné ou encouragé à l’heure actuelle, malheureusement, ce qui rend la tâche encore plus compliquée. Mais n’ayez pas peur d’être une vraie femme au foyer, épanouie et rayonnante ! Soyez fière de ce que vous faites, de ce que vous apportez à votre famille et à la société. Repensez au modèle de la Sainte Vierge, la plus sainte des femmes, qui faisait mille petits travaux à droite à gauche, prenait soin de Jésus et de son foyer, sans se plaindre alors qu’elle était la plus pure des créatures. Et elle était soumise à Saint Joseph, qui dans l’ordre de la grâce n’était pas au-dessus d’elle !
« Une bonne mère brille et illumine toute la maison de sa splendeur. Entourée de ses enfants, elle dirige ses pensées vers le Ciel, et ils peuvent voir comment elle adresse ses prières à Dieu » – Saint Antoine Marie Claret
Si vous souhaitez lire l’ouvrage complet de Lucie Choffrey, vous pouvez vous le procurer ici. En commandant ce livre sur Livres en Famille et à partir de mon site, vous me permettez de toucher une modeste commission, sans pour autant payer plus cher, et ainsi de financer la maintenance et la mise à jour de ce site 🙂 Merci d’avance 😉
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Oh c’est vrai que le travail des femmes n’est absolument pas lié aux 2 guerres mondiales, aux crises économiques, aux 30 Glorieuses, à la Transition Démographique, aux hausses du niveau de vie et d’éducation, à la baisse de mortalité infantile, à l’augmentation de l’espérance de vie, à l’inflation, à l’augmentation du coût de la vie et la baisse du pouvoir d’achat…. ce n’est effectivement qu’un vaste complot franc-maçon. Au niveau des taxes, je vous invite à étudier le régime fiscal français, et entre autre cette petite histoire de parts dans les foyers fiscaux, vous verrez, une petite broutille inintéressante face au grand monstre complotiste. N’oubliez pas que vous vivez en France, et que vos impôts servent à financer ce merveilleux service public qui permet à de nombreuses familles de vivre décemment.
Votre blog pourrait être intéressant, si vous utilisiez des sources scientifiques (la macroéconomie, la microéconomie, la sociologie, au hasard).
Etre chrétienne dans le monde en faisant rempart aux dérives des sociétés actuelles c’est tout le contraire de la désinformation qui sévit sur ce blog, c’est se former sur tous les sujets, se forger une opinion, être capable d’argumenter et d’exposer, tout en conservant effectivement une unité de vie, une cohérence d’esprit pour vivre ce magnifique chemin vers la Sainteté que nous propose l’Eglise.
Je ne vous souhaite pas bonne continuation.
Bien sûr que ces éléments ont aussi eu un impact! Mais il faut regarder à la source des choses. Tout est fait pour pousser la femme au travail, qu’on le veuille ou non. Beaucoup préféreraient rester chez elles, du moins tant que leurs enfants sont en bas-âge, et pour des raisons financières elles ne le peuvent pas, ce n’est pas normal. Justement le gouvernement pourrait faire bien plus pour les mères au foyer. En tout cas on est loin de la brillante « libération » féministe et d’un progrès pour les femmes qui deviennent esclaves de leur entreprise et de leur patron. Je me forme et m’informe, soyez sans crainte, mais mes opinions sont politiquement incorrectes, c’est pour cela que j’ai beaucoup de réactions comme les vôtres. Et quand je cite mes sources et des chiffres précis, il n’y a plus personne pour me répondre 😉 En tout cas, vous avez raison, je dois continuer de me former et de progresser encore et toujours, c’est un fait. Bonne continuation à vous 🙂
C’est vrai, indéniable, que la conjecture économique a poussé les femmes au travail mais à quel prix? La mission de la femme au foyer n est elle pas plus noble que celle que lui propose le monde actuel: produire de la richesse au lieu de transmettre une culture, une véritable âme?
Quant au « merveilleux » service public…Nos impôts ne savent ils pas à financer contraception PMA, IVG? ESt ce vivre décemment que de devoir abandonner ses enfants pour pouvoir les nourrir?
Et la politique anti-familiale qui sévit ne prouve t elle pas assez la haine de la famille traditionnelle, dont la mère au foyer était l’âme?
A t on vraiment besoin de preuves scientifiques pour constater l’évidence? La déchéance de notre société et son déclin depuis que la femme y a perdu sa vraie place.
Libre à vous de croire ou non en l existence d’un complot, mais les faits sont là, criants et inquiétants. Un foyer sans femme c est une société sans âme.
Permettez moi de vous rappeler que Thérèse fait un bien fou à travers ce blog, en y restaurant l amour de la vocation féminine, dans la charité chrétienne, la délicatesse et la bienveillance. N est ce pas là un modèle de vie chrétienne et d’apostolat?
Longue vie à Femme à Part
Merci Blanche pour ce commentaire plein de bon sens 🤗 Et merci pour votre mot gentil, je suis vraiment très touchée 😌
Nous, les femmes, avons une vocation extraordinaire et c’est celle de l’amour. Le vrai. Celui qui donne et qui pardonne. Tant vaut la femme, tant vaut la famille, tant vaut la société. On constate le résultat aujourd’hui. Jusqu’où ira cette déchéance ? C’est infiniment triste ! Il faut construire sur le beau et le bon. Rester au foyer pour élever nos chers enfants dans cet amour est le plus beau cadeau que nous leur faisons. Je suis une femme au foyer. J’ai le bonheur d’élever ma famille nombreuse. Certains volent maintenant de leurs propres ailes. Le temps passe si vite !
Continuez votre beau travail auprès des femmes ! Et merci pour tout !
Merci pour ce commentaire et pour votre témoignage! La vocation de la femme demande parfois des sacrifices mais y rester fidèle est le meilleur moyen d’être heureuse et épanouie!
Je suis sidérée le simplisme et l’esprit culpabilisant que vos propos pourraient instiller chez des femmes qui aiment leur vocation professionnelle. J’ai quelques années de plus que vous, je possède un métier plutôt prenant, et je suis mère de famille. Bien évidemment que la mise sur le marché des femmes comportait des intentions malhonnêtes lors de ses prémices. Pour autant, le génie du christianisme a toujours été de composer avec les contraintes sociales sans s’en alarmer, puis en prendre un contre-pied avisé, rusé (dans le bon sens) et correspondant à la vocation personnelle de chaque tempérament au sein du couple. Vos généralités tombent dans deux écueils :
– la vocation intime et personnelle de chaque couple : chacun, à deux, avec des enfants. La vocation que pourrait « subir » une famille : célibat forcé, deuil, infertilité… Tous ces éléments ne regardent qu’eux. Une femme qui travaille n’abandonne pas nécessairement son foyer, elle dort peut-être moins, elle est très organisée…Quelle image vous donnez de la vocation professionnelle ! Une forme d’égoïsme seulement ?!? Même l’Opus Dei encourage les femmes quand elles travaillent, sans juger de la répartition toute personnelle qu’elles font avec la tenue de leur foyer. Que dire de Zélie Martin, qui fut une redoutable chef d’entreprise, et éduqua rien moins qu’une sainte ?
– les jeunes femmes catholiques ont une tendance nette à ne pas considérer sérieusement leur vocation professionnelle avec liberté intérieure, effectuant des études en attendant le mari idéal, la vie rêvée de famille… Elles ne prennent pas position sur un métier, un talent à faire fructifier (comme le demande l’Evangile) et idéaliser comme vous le faites la vie au foyer n’encourage pas les femmes chrétiennes à avoir du « nerf » avant toute chose, une colonne vertébrale exercée par l’apprentissage discerné d’une vraie vocation professionnelle. Qui pourra en plus s’avérer nécessaire dans le futur (célibat, décès, pauvreté…)
L’épanouissement maternel est capital pour la vie d’un foyer. Si celle qui a charge d’âmes toute spécialement est lacunaire dans son unité de vie, la sainteté de ses enfants pourrait en pâtir. ce n’est pas être moderne que de vouloir préserver les femmes du burn-out même au foyer, qu’un prêtre nomme à juste titre « la maladie du don », souffrance à laquelle les femmes, par excellence, sont soumises, même à la maison. Et même avec les frais que vous évoquez, un salaire peut aider à la sainteté, même indirectement : j’aime à citer Frédéric Ozanam, qui disait que chaque foyer chrétien devrait pouvoir être assez aisé pour ne pas soucier de son confort et ainsi se consacrer à Dieu, et en même temps pas trop riche pour ne pas céder aux sirènes de la paresse ». A chaque foyer de discerner pour le bien de chaque membre, chaque talent des parents et des enfants à faire grandir, si la femme doit ou non travailler, selon aussi le talent qu’elle possède. Et enfin, remerciez les femmes de travailler actuellement : enseignantes, paramédical, infirmières, arts… Les femmes mettent du vrai, du beau et du maternel aussi dans ces métiers. La répartition avec leur vie de famille ne regarde qu’elles, leur conjoint et leur confesseur.
Bien à vous.
Bonjour Castille, merci pour votre commentaire. Je n’ai jamais écrit qu’une femme ne devait pas travailler. Je donne simplement des pistes de réflexion, car beaucoup de femmes subissent un lavage de cerveau dans tous les médias qui leur laisse à penser que si elles sont au foyer elles ne valent rien et doivent avoir honte d’elles. Beaucoup aussi ne comprennent plus l’importance de l’éducation de leurs enfants, ou pensent qu’elles ne peuvent d’épanouir qu’en dehors de leur foyer, et que leur bien-être passe avant tout le reste. Je pense qu’il faut effectivement voir au cas par cas, tout n’est pas noir ou blanc et je le dis bien dans l’article. Je ne suis pas un gourou qui impose quoi que ce soit comme parole d’Évangile, contrairement à ce que vous avez l’air de penser 😉 Chacune est assez grande pour prendre ses décisions, mais elle doit le faire en connaissance de cause. Oui, heureusement que certaines femmes travaillent comme vous le soulignez si bien, et je ne dénigre pas du tout cela. Simplement soyons bien prudentes sur ce sujet, et ne nous laissons pas manipuler par ce que les médias actuels veulent que nous pensions…. Quoi que l’on dise, un enfant, surtout très jeune, a besoin de sa maman.
« Bien sûr que ces éléments ont « » »aussi » » » eu un impact! » Non, c’EST l’impact du travail des femmes.
« Mais il faut regarder à la source des choses. » la source des choses : la conjecture économique des dernières décennies, cela s’appelle de l’économie.
« Tout est fait pour pousser la femme au travail, qu’on le veuille ou non. Beaucoup préféreraient rester chez elles, du moins tant que leurs enfants sont en bas-âge, et pour des raisons financières elles ne le peuvent pas, ce n’est pas normal. » Vous avez tellement mais tellement de chance, de vous permettre de ne pas travailler et d’avoir une famille pcq votre mari gagne suffisamment pour subvenir aux besoins de tous ! vous voudriez donc que seuls les couples aux revenus corrects et stables puissent accueillir un enfant ? cela va totalement à l’encontre de l’Eglise, et est bien digne de Malthus (oops, un économiste, vous savez cette science, ces sources que vous ne lisez pas) et est bien malheureuse !!!!! La chance d’aujd, c ‘est de pouvoir accueillir des enfants et de les nourrir, de les éduquer correctement malgré un niveau de vie plutôt bas, car les 2 parents travaillent……………
« Justement le gouvernement pourrait faire bien plus pour les mères au foyer. En tout cas on est loin de la brillante « libération » féministe et d’un progrès pour les femmes qui deviennent esclaves de leur entreprise et de leur patron » Il existe pléthore d’aides sociales je vous rappelle, et si vous ne les connaissez pas, rapprochez vous d’une assistante sociale et effectivement il y a beaucoup à faire pour mêler dignement vie de famille et vie au travail (notamment le congé paternité). La libération féministe de vous offrir le CHOIX, des OPPORTUNITÉS différentes de celle du mariage qui était le seul moyen de quitter le foyer familial ??? C’est vrai que c’est DRAMATIQUE d’offrir aux femmes des chances d’apporter toutes leurs compétences sur le marché du travail, dans des associations, au gouvernement, dans les communautés scientifiques, et partout ailleurs…. Le monde a besoin de la femme dans des postes à responsabilité, dans les équipes (vous savez le management, mais flûte, encore une science) pour justement apporter NOTRE différence, notre FÉMINITÉ dans ce monde d’hommes !
« Esclaves de leur entreprise et de leur patron » ?? pardon mais quittez votre job si vous vous sentez aliénée. Et il est évident qu’une femme a forcément un N+1 au-dessus, d’elle, ne pourrait-elle pas être elle-même le -dit patron ?? Votre vision est si machinéenne, c’est à pleurer. Oui travailler représente des contraintes, non personne n’est esclave de personne, l’aménagement du temps de travail existe, les mi-temps, les 4/5, le télé-travail et de nombreux nombreux avantages. Bienvenue au XXIème siècle…
« Je me forme et m’informe, soyez sans crainte, mais mes opinions sont politiquement incorrectes, c’est pour cela que j’ai beaucoup de réactions comme les vôtres. Et quand je cite mes sources et des chiffres précis, il n’y a plus personne pour me répondre 😉 » –> Peut-être bien que parce que vos sources ne vont que dans VOTRE sens à vous, qui n’ont rien de scientifiques tant ils sont tendancés, qui posent des idées toutes faites bonnes à recracher sans poser à matière à réflexion et à construire soi-même son avis. Ce qui n’est certainement pas là le travail de recherche qu’une rédactrice d’articles se doit de proposer à ses lecteurs. Ecrire, c’est confronter plusieurs avis, plusieurs sources dans tous les sens, confronter des données, des stats, des recherches effectives et VALABLES déjà produites ultérieurement, etc….
Y’a du boulot !
Chère Jeanne, si la lecture de mes articles vous met dans de tels états, pourquoi venez-vous sur mon blog? Vous parlez de progrès et de libération, mais je ne connais QUE des femmes qui sont malheureuses et déchirées quand elles reviennent de congé maternité. Oui, certaines femmes aiment leur travail et heureusement, mais tout le monde n’est pas cadre dans une entreprise (encore une fois, celles qui ont des horaires difficiles ou beaucoup de voyages par exemple ne doivent pas voir leurs enfants souvent…) et celles qui travaillent comme caissières oui je pense que c’est une aliénation de la femme, ne vous en déplaise! Vous me dites que mon avis va toujours dans le même sens, mais ne croyez-vous pas que le vôtre aussi? Cela s’appelle avoir une opinion, des convictions, et ce n’est pas parce que je ne donne pas des chiffres à tout bout de champ que mon opinion n’est pas valable. Libre à vous de vous voiler la face et de ne pas y adhérer, mais il suffit d’ouvrir les yeux sur le monde actuel pour se rendre compte que la famille est complètement déstabilisée et éclatée, notamment à cause de ce genre de choses.
Les aides familiales diminuent constamment, rien n’est fait pour aider réellement les familles, c’est un fait. En tout cas, relisez l’article, je ne dis pas qu’aucune femme ne devrait jamais travailler, je suis bien plus nuancée que cela.
Bonjour Thérèse,
Vous touchez à un sujet brûlant… ! Pour ma part, je suis maman et active professionnellement, uniquement parce que je n’ai pas eu d’autre choix. Cette vie est très difficile, même si mon mari m’aide tant qu’il le peut. J’ai très mal vécu la crèche, le fait de laisser mon enfant systématiquement à la garderie et à la cantine… Heureusement, le second enfant pointe le bout de son nez et sonnera la fin de mon travail extra-domestique, perspective qui me réjouit au plus haut point.
Il est bien évident que chaque femme doit être libre de choisir si oui ou non elle souhaite travailler en dehors de la maison mais ma petite expérience ne m’a certes pas rendue heureuse jusqu’à présent. Comme vous, ce n’est pas une voie que je recommanderais.
Bon courage pour répondre à certains commentaires ! ^^
Bonjour Blandine, merci beaucoup pour votre commentaire et votre partage d’expérience! Cela ne doit vraiment pas être évident d’être dans votre situation alors je vous souhaite plein de courage. Merci d’avoir bien voulu témoigner et « briser » cette espèce de tabou qui voudrait nous faire croire qu’il n’y a que le travail qui peut épanouir la femme et qu’elles sont toutes ravies de travailler!
Bonjour Thérèse, je suis rassurée de voir que d’être plus nuancée dans vos réponses aux commentaires que dans votre article… Effectivement la question est complexe, il existe aujourd’hui une grande variété de métiers et de manières de les exercer, c’est donc difficile de faire des généralités. Merci d’avoir rappelé des principes importants, comme « un petit enfant a avant tout besoin de sa maman » et « les mères au foyer ont un rôle social irremplaçable ». Mais d’autres principes tout aussi vrais auraient pu être invités, comme « la femme a une richesse propre à apporter dans le monde professionnel » et « toute femme a des talents qu’elle est appelée à mettre au service de la société ».
Vous semblez aimer les titres-chocs, je vous en propose un : « Une femme à part a-t-elle le droit de faire des études ? »
Parce que si on fait des études, c’est bien pour exercer un métier par la suite ? Pour développer compétences professionnelles ? Et il faudrait, après avoir appris un métier, tout laisser tomber pour élever ses enfants ?
Je le dis de manière un peu provocante, bien sûr. Au fond, il faudrait que les jeunes filles puissent réfléchir au choix de leurs études en tenant compte de leur vocation féminine… mais à l’âge où l’on fait ces choix, on n’a pas forcément la maturité nécessaire, ni les conseils avisés.
Bonjour Isabelle et merci pour votre commentaire! Je ne dis absolument qu’aucune femme ne doit jamais travailler, mais je lance simplement des pistes de réflexion pour bien prendre en compte tous les aspects de chaque décision. Certaines personnes ne peuvent pas faire autrement, d’autres arrivent parfaitement à concilier les deux en travaillant de la maison par exemple, mais d’autres n’envisagent même pas le fait de rester mère au foyer car elles ne mesurent pas la beauté de ce choix, à cause de tout ce que disent les médias. Il y a effectivement beaucoup de métiers où les femmes ont vraiment des talents spécifiques qu’elles peuvent mettre à contribution, mais je pense qu’elles devraient pouvoir les exercer sans avoir à mettre de côté leur famille, pour celles qui sont mariées. Merci pour cette suggestion d’article, j’y avais déjà pensé et c’est vrai que c’est une bonne idée! Ceci dit, beaucoup de femmes ont de « beaux » diplômes et n’ont aucun problème à ne pas en faire « usage » (cf. le témoignage de Lucie Choffrey dans le livre que je cite justement).
Merci pour cet article ! Concernant la mère au foyer, une problématique me semble importante à traiter : la solitude qui peut très vite être ressentie. En effet si il y a quelques dizaines d’années beaucoup de femmes étaient mères au foyer et connaissaient souvent plusieurs de leurs voisines, ce qui limitait ce phénomène, c’est aujourd’hui plus compliqué puisque peu de femmes sont mères au foyer, les mères qui partagent le même idéal sont facilement éloignées d’une ou de plusieurs dizaines de kilomètres (moins en ville cependant) et comme elles ont parfois des petits turbulents, cela fait autant de facteurs qui rendent compliqué pour elles d’entretenir des relations amicales et de se soutenir au niveau humain et spirituel avec d’autres personnes qui partagent le même style de vie… Ce manque peut être parfois très lourd à porter sur la durée, et un travail extérieur peut aussi être une des solutions envisageables dans certains cas. Merci pour vos articles que je découvre peu à peu grâce à de bonnes amies et qui donnent de bonnes bases de réflexion !
Bonjour Sixtine, merci pour votre commentaire et merci de soulever ce problème qui effectivement doit être pris en compte. Cela me donne d’autres idées d’articles 🙂
Bonjour Thérèse,
Je n’ai pas d’enfants mais en tant qu’enseignante, je suis à un bon poste d’observation. Et je constate souvent que des élèves dont les deux parents travaillent ont des soucis scolaires qui ne se présenteraient pas ou moins gravement s’ils avaient un adulte vraiment présent à la maison pour les aider et les encadrer dans leur travail. Les mamans rentrant fatiguées de leur journée de travail, ayant encore beaucoup à faire à la maison, peuvent facilement faire « confiance » à leurs enfants quant à leur travail scolaire et négliger un suivi attentif et ferme. Sans compter toutes les activités d’éveil qui sont malheureusement négligées dès le plus jeune âge. On trouve ainsi des enfants qui à 8 ou 10 ans n’arrivent pas à dessiner un arbre… que d’activités ludiques, créatives leur ont fait défaut… Lire. écrire, apprendre tout un tas de choses ne doit pas être réservé qu’à l’école, il y a aussi toute une culture générale qui s’acquiert à la maison.
Une maman m’a dit une fois « Vous croyez que je n’ai que ça à faire de m’occuper de mes gosses? » Sans la juger, il me semble qu’une maman qui n’a pas double journée à faire ne réagirait pas ainsi. Ce n’est évidemment pas une généralité, mais suffisamment fréquent pour que nous le remarquions et le déplorions, y compris mes collègues qui n’ont aucun a priori sur le travail des femmes. Comme vous le notiez en introduction de votre article, de nombreuses femmes n’ont pas forcément le choix pour des raisons économiques. Il n’en reste pas moins que peu de femmes, je pense, peuvent mener une vie familiale et une vie professionnelle de front et sans dommages pour elle, leur mari, leurs enfants ou leur travail. Bravo à celles qui y arrivent! C’est clair que le choix du travail maternel dépend de nombreux paramètres qui sont propres à chacun, à chaque couple, mais n’oublions jamais le bien à court, moyen et long terme des enfants qu’on a bien voulu accueillir dans son foyer. Et au final, ça concerne la société par les diverses conséquences positives ou négatives de l’éducation, pas uniquement le couple qui les a mis au monde.
PS: je suis désolée pour vous que vous receviez des commentaires aussi peu amènes, même si des objections sont tout-à-fait naturelles. Ne ressortiriez-vous pas un article sur les moyens de s’opposer avec bienveillance et élégance???
Bonjour Marie-Gabrielle, merci pour votre précieux témoignage! L’idée ici évidemment n’est pas de jeter la pierre à toutes les femmes qui travaillent, mais de les faire réfléchir, et, pour celles qui ont le choix, de les inciter à rester dans leur foyer. Il y a tellement de témoignages comme le vôtre dans plein de domaines, tout concorde à dire qu’une mère qui reste au foyer est une bénédiction pour ses enfants et son mari, et la communauté en général. Merci encore pour votre retour d’expérience!
Bonjour Blanche!
« Et pour celles qui ont le choix, de les inciter à rester dans leur foyer » : pourquoi ? Si elles ont le choix, ce n’est en aucun cas pour être forcées à travailler ou à rester à la maison. Elles ont à en parler avec leur mari. Point. La décision n’a pas à être incitée de l’extérieur, car tous les paramètres à prendre en compte sont dans le couple et la famille.
Les témoignages ici sont nombreux sur les mamans au foyer épanouies/arrachées allant au travail, … mais je peux vous citer tout autant d’exemples de femmes chrétiennes (ou non) qui déplorent la situation pour des raisons tout à fait objectives.
Par ailleurs, vous ne répondez pas à la question des études des jeunes femmes. Dommage, car c’est l’un des points sous-jacents de votre article. En pendant aussi, la formation des garçons et toutes les réalités chiffrées que l’on connaît. Les femmes réussissent mieux sur les bancs de l’école et de la formation supérieure. Les garçons externalisent souvent leur vie sociale avec des collègues, des formations… Le fossé se creuse parfois avec la femme au foyer, qui ne peut poursuivre de formation et limite sa conversation à des tracas quotidiens… Or la maman va être la première référence intellectuelle/culturelle des enfants. Notamment pour ses filles. Avoir terminé des études et posséder une formation accomplie est une source de crédibilité pour ses enfants sur la question du sens de l’engagement, du travail, de la rigueur, et du travail qui permet la sainteté, avant de se trouver un état de vie : l’épouse et mère pourra en avoir besoin (et donc autant apprécier son métier si on doit retourner travailler, pour ne pas ajouter de la peine à la corvée), et même les supérieures de congrégations apprécient des jeunes femmes formées à une profession (en cas de sortie, et même pour une question de maturité).
Bonjour Castille, j’explique dans l’article toutes les raisons qu’il est dans l’intérêt d’un foyer (mari, enfants, femme elle-même) qu’une mère reste à la maison et n’aille pas travailler, quand cela est possible. Certes, c’est une décision qui regarde sa conscience et celle de son mari, mais vous semblez oublier que cette décision a un impact, non seulement sur le foyer concerné, mais également sur toute la société. Je suis tout à fait d’accord avec vous pour les études, et comme spécifié dans un commentaire plus haut, je ne manquerai pas de le traiter dans un futur article. Vos remarques me donnent quelques pistes de réflexion, et je vous en remercie vivement.
Je trouve que tu culpabilise beaucoup trop les autres types de femmes dans tes articles. La vie est un choix. Je comprends les valeurs que tu veux mettre en avant mais mon problème est que tu pointent les autres du doigts.
Toutes les femmes ne sont pas pareille et n’ont pas les même priorités. De plus, il existe des familles ou les revenus de l’homme à eux seules sont difficiles et il faut que la mère contribue.
Toutes les mère voudraient donné 100% de leur temps à leur enfant et à leur éducation mais la vie n’est pas évidente pour tout le monde.
Et à travers cet article, on dirait qu’elles sont le mal absolue.
Tu pourrais mettre en avant la vie de femme au foyer sans pour autant attaquer les autres femmes.
Je ne culpabilise absolument pas les femmes qui travaillent, d’ailleurs j’explique bien au début de l’article que certaines sont obligées de travailler car le salaire de leur mari ne suffit pas. L’objectif de cet article n’est pas de culpabiliser mais de faire prendre conscience de toutes les conséquences du choix d’une mère de famille de travailler (lorsqu’elle a le choix), afin qu’elles puissent prendre leurs décisions en conséquence.
Heureusement que des femmes travaillent : que ferions-nous sans les sage-femmes, les infirmières, les aide-soignantes, les femmes médecins, les chirurgiennes (une neurochirurgienne m’a sauvé la vie suite à un grave accident) ? Et je ne parle ici que du secteur médical. Pour ma part, j’ai trop vu ma mère dépérir en étant mère au foyer, choix qu’elle avait certes fait mais grandement influencée par son milieu très catholique et bourgeois alors qu’elle aurait préféré travailler (mais cela aurait été très mal considéré). Oui il y a des femmes au foyer qui s’épanouissent pleinement. Mais ce n’est pas un choix qui convient à toutes. Arrêtons de vouloir imposer ce qu’on considère soi-même comme étant le mieux aux autres, en plaquant un modèle de famille parfaite. Il n’y a pas de situation idéale.
Ce n’est pas un modèle que je plaque, c’est tout simplement du bon sens: un enfant a besoin de sa mère pour se développer, un foyer est généralement plus stable lorsque la mère ne travaille pas. Ceci dit, tout le monde n’a pas toujours le choix, nous sommes bien d’accord. Et certaines professions ont évidemment une importance cruciale! Mais il faudrait réformer la société en profondeur, afin que les femmes qui travaillent ne soient pas gênées dans leur maternité et dans l’épanouissement de leur famille. Le sujet est évidemment bien complexe et il ne s’agit pas de faire de généralités, mais chaque femme doit connaître l’importance de son rôle et des devoirs qui lui incombent, et doit être prête à faire passer le bien de ses enfants et de son foyer avant le sien propre si besoin.
Bonjour
Je pense pour ma part qu’il faut un juste équilibre : il faut savoir ce qui va avoir la meilleure influence sur sa famille d’abord, ça c’est le plus grave. Si le travail d’une maman apporte tensions, heurts, négligences dans le foyer, à quoi bon ? Et puis il faut aussi regarder les choses en face, ne pas idéaliser non plus la vie de femme au foyer. Certes c’est la vocation de la femme, « de se donner jour et nuit » comme disait un Père Dominicain. Mais ça ne veut pas dire que c’est rigolo tous les jours. C’est aussi un choix. Personnellement j’ai fait le sacrifice d’études passionnantes pour fonder une famille, je vous jure que il y a des jours où je le regretterais presque quand on passe sa nuit et sa journée à nettoyer des vomis !!
Après, l’idéal serait que les mamans puissent travailler au plus proche de leur famille (eh oui, on y revient toujours, désolée pour les féministes. La mère s’épanouit dans et pour sa famille. Si ça ne vous convient pas, ne vous mariez pas, ou entrez dans des ordres religieux soignants par exemple…mais zut, il n’y a pas de salaire au bout du compte !). Par exemple, je connais une maman qui a de réelles compétences en etiopathie, eh bien elle a pris son temps mais elle a réussi à installer son cabinet chez elle. Cf le livre de Régine Pernoud, toutes nous devrions le lire avant d’envoyer des messages incendiaires à Thérèse, il répond à beaucoup de questions de l’ordre du PRINCIPE et non du sacro saint CAS PAR CAS.
Évidemment ce commentaire veut parler des femmes qui ont le choix, pas de celles qui sont par malheur obligées d’être caissières pour assurer l’économie de leur foyer.
Dernière réflexion : c’est à mon sens une utopie, un pansement sur une jambe de bois, que de vouloir un travail de la femme « idéal » dans cette société qui fait tout pour déféminiser la femme justement. De là les réponses un peu bancales que nous sommes obligées d’apporter, difficile de mettre un peu de sain dans beaucoup de pourri…
Merci Thérèse pour votre courage !
Merci Clotilde pour votre commentaire et votre soutien ! Votre réflexion est très pertinente et enrichissante.
Une discussion assez enflammée… Comme dit dès l’introduction, les femmes ont toujours travaillé, beaucoup, jour et nuit. Le problème aujourd’hui c’est que n’est reconnu socialement comme travail que celui salarié ou à l’extérieur du foyer. Oui, sainte Zélie Martin était une chef d’entreprise qui travaillait comme une dingue, à la maison, entourée de ses petits. Elle avait pour la suppléer dans ses tâches domestiques une cuisinière et une femme de ménage ainsi qu’une nourrice quand elle a développé des problèmes pour allaiter elle-même ses enfants. Je ne connais pas grand monde qui a aujourd’hui les moyens financiers d’avoir autant d’aide domestique pour continuer son travail professionnel.
Pour ce que vaut mon petit témoignage, j’ai un bac +5, mes tout-petits ont toujours été la priorité pendant les études et le salariat. C’est contrainte et forcée par la question financière que j’ai dû reprendre une activité professionnelle chaque fois quand ils arrivent à l’âge d’un an. Épuisée physiquement (je pesais 50 kilos à force de tirer autant sur la corde pour tout assumer malgré l’aide de mon mari), je me suis reconvertie et travaille désormais à domicile. Et bien j’ai droit à des remarques toutes plus désagréables les unes que les autres sur la fainéantise des mères au foyer, leur niveau intellectuel, leur inactivité. Y compris des membres de ma famille. L’argent, l’argent, l’argent, il n’y a que ça qui compte. Combien tu gagnes ? Pourquoi tu ne vas pas travailler à l’extérieur pour gagner plus, etc. Désolée, je n’ai pas à justifier de ne pas rouler en BMW. Etre mère au foyer est tellement dévalorisé que les gens se permettent même des remarques déplacées sur la fécondité du couple qui ne regarde personne hormis les concernés ! Le travail le plus difficile c’est celui de mère au foyer, pourtant étant jeune j’ai bossé à l’usine et en restauration rapide ! Oui, essuyer du vomi toute la journée sans un adulte avec qui tenir une conversation intéressante c’est très dur. Et quand la société ne reconnait même pas la valeur des efforts fournis, du sacrifice car s’en est un, pour éduquer des êtres humains bien dans leurs pompes, c’est encore pire.
Je garde un espace de liberté en m’accordant deux jours par mois, sans enfants ni mari pour continuer d’étudier, aller à la Messe et voir des potes ! C’est essentiel pour mon équilibre.
Ce qui est trop négligé de nos jours, c’est la solitude des mères qui ont une pression infernale sans aucune reconnaissance de la société, des autres femmes, ni de leurs proches et c’est bien triste.
Donc chacune devrait faire comme elle veut mais dans la réalité elle fait surtout comme elle peut.
Merci Élodie pour ce long commentaire et ce partage d’expérience ! Je suis horrifiée de voir comment sont traitées les mères au foyer, même par leurs proches. Et je pense qu’il faut revaloriser ce statut et permettre au plus grand nombre de femmes d’y accéder si tel est leur souhait.
Magnifique article! Rien à dire sinon bravo!
Pie XII : « Les conditions de vie résultant de la situation actuelle économique et sociale, l’accès des hommes et des femmes aux professions libérales, aux arts et aux métiers, leur travail côte à côte dans les usines, les bureaux et les différents emplois, tout cela tend à établir en pratique une large équivalence entre l’activité de la femme et celle de l’homme, et bien souvent les époux se trouvent dans une situation qui se rapproche fort de l’égalité. Souvent, le mari et son épouse exercent des professions de même ordre, fournissent par leur travail personnel à peu près la même contribution au budget familial, tandis que ce travail même les conduit à mener une vie assez indépendante à l’égard l’un de l’autre.
Les enfants que Dieu leur envoie entre temps, comment sont-ils surveillés, gardés, éduqués, instruits ? Vous les voyez, Nous ne dirons pas abandonnés, mais bien souvent confiés très tôt à des mains étrangères, formés et conduits par d’autres que leur mère, laquelle est retenue loin d’eux par l’exercice de sa profession. Faut-il s’étonner que le sens de la hiérarchie dans la famille aille s’affaiblissant et finisse par se perdre ? Faut-il s’étonner que l’autorité du père et la vigilance de la mère n’arrivent point à rendre joyeuse et intime la vie familiale ?
Et pourtant l’enseignement chrétien du mariage que donnait saint Paul à ses disciples d’Ephèse comme à ceux de Corinthe ne saurait être plus clair : « Que les femmes soient soumises à leur mari comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme le Christ est le chef de l’Eglise… Comme l’Eglise est soumise au Christ, les femmes doivent être soumises à leur mari en toutes choses. Et vous, maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle… Que chacun de vous, de la même manière, aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari » (Ep 5, 22-25, 33). »
« Voici l’essentiel de la hiérarchie naturelle dans la famille, telle que l’exige l’unité du mariage et telle que la Providence l’a marquée par les qualités spéciales, différentes et complémentaires dont il a doté l’homme et la femme : « Ni l’homme n’est dans le Seigneur sans la femme, ni la femme sans l’homme », écrit saint Paul (1Co 11,11). A l’homme la primauté dans l’unité, la vigueur corporelle, les dons nécessaires au travail qui assurera l’entretien de sa famille ; c’est à lui qu’il a été dit : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain » (Gn 3,19). A la femme Dieu a réservé les douleurs de l’enfantement, les peines de l’allaitement et de la première éducation des enfants, pour qui les meilleurs soins de personnes étrangères ne vaudront jamais les affectueuses sollicitudes de l’amour maternel. »
« Les moeurs, en revanche, ont changé. L’autorité de la famille est généralement diminuée, et la liberté laissée aux jeunes filles les expose à de plus nombreux dangers ; l’obligation fréquente de travailler dans les bureaux, dans les magasins, dans les ateliers, dans les usines, multiplie les occasions et les périls ; les relations souvent trop libres avec les jeunes gens, les publications en vente dans les kiosques, les films projetés dans les salles de cinéma, sont souvent une excitation au mal. Certainement il n’est pas en votre pouvoir de réformer la moralité publique ; mais les difficultés que vous rencontrez pour protéger votre vertu, votre piété et votre foi même, vous imposent l’obligation de chercher la lumière et la force, dont vous avez besoin, là où elles se trouvent. Or votre Congrégation vous offre pour cela également des avantages incomparables. En effet vous ne pouvez vous contenter de l’instruction catéchistique reçue quand vous étiez des fillettes de dix ou douze ans ; vous devez compléter votre instruction religieuse, savoir comment répondre aux objections contre la foi.
Mais la lumière ne suffit pas si le coeur n’est pas généreux. Quels que soient votre état et votre condition, que votre coeur soit pur, que vous fassiez vôtre, en tout et toujours, la volonté de Dieu dans l’humble acceptation de tout ce qui forme la trame de votre vie, et rien ne vous manquera pour être dignes de votre Mère céleste ; votre nom exprimera votre filiation spirituelle et votre dévotion à Marie sera vivante et non une simple apparence. Le monde verra en vous des filles obéissantes à leurs parents et affectueuses, des travailleuses actives, des jeunes filles et des femmes étrangères aux vaines frivolités, éloignées de tout ce qui est une pente glissante vers les moeurs faciles. Il verra des épouses et des mères exemplaires, conscientes de leur haute mission éducatrice, appliquées à former, sur les sentiers de la foi, de l’honnêteté, de la piété religieuse, cette famille chrétienne qui, seule, peut donner à la société les éléments pour former un peuple civilisé, fort et grand, respectueux des lois de Dieu. »
Bonjour,
Je découvre votre site et je suis atterrée par les messages que vous souhaitez faire passer et la plupart des commentaires qui vont dans votre sens.
Je soutiens évidemment à fond le travail des femmes.
La nécessité financière d’avoir deux revenus est évidemment souvent un critère, malgré la question du coût de la garde des enfants non scolarisés, et malgré le fait qu’il existe des aides (malheureusement bien souvent insuffisantes). Je ne parlerai pas de la façon dont sont financées ses aides et ne rebondirai pas sur les commentaires concernant le service public qui sert à financer l’IVG ou la PMA. L’hôpital public, les aides aux familles, l’éducation, la santé, l’environnement, la sécurité… mais vous retenez ce que vous voulez.
Mais une femme peut aussi aimer aller travailler, c’est mon cas. Je n’ai pas toujours été cadre (car d’après vous seules les cadres sont épanouies au travail, ce qui est d’ailleurs faux). J’ai eu des métiers prenants avec des horaires difficiles.
J’adore mes enfants, j’adore passer du temps avec eux, les ouvrir au monde. Mais j’aime aussi m’épanouir ailleurs et m’enrichir de ce que m’apporte mon métier, mes interactions sociales, mes activités en dehors de mon foyer.
On a aujourd’hui trop tendance à définir les femmes par leurs rôles, à les mettre dans des cases : je suis femme, mère, amoureuse.
Les femmes n’ont pas le monopole de l’amour, du don, de l’éducation, de l’entretien de leur foyer. Les hommes sont là aussi. Evidemment que les questions sur le rôle des hommes dans les tâches ménagères font toujours débat, mais heureusement les générations changent.
Etre mère ne nous définit pas. Et ce n’est pas parce que l’on reste à la maison s’occuper de nos enfants que l’on est épanouie, ce ne sont pas les médias qui véhiculent ce message, c’est une réalité. Je vous renvoie d’ailleurs au témoignage de cette jeune maman sur votre page d’accueil.
Arrêtons de dire que le rôle des femmes est au sein de leur foyer, ou dans des associations caritatives. La société a besoin des femmes à tous les niveaux de responsabilité pour être meilleure et plus équilibrée. Et les femmes ne doivent pas être cantonnées à des métiers « de femmes » comme infirmière ou sage-femme.
Vous dites que les jeunes enfants ont besoin de leur mère pour s’épanouir correctement. C’est vrai, mais ils ont aussi besoin de leur père, des interactions avec d’autres enfants, d’autres adultes, s’ouvrir à d’autres relations et d’autres environnements.
Et c’est une mauvaise image que l’on donne à nos enfants de la mère entièrement dédiée à eux. C’est important pour eux de savoir que leur mère n’est pas centrée sur eux. Ma mère a toujours travaillé et elle s’est aussi toujours beaucoup occupé de ses enfants. J’ai toujours beaucoup travaillé et aimé ce que je faisais mais je suis très proche de mes filles qui sont heureuses et équilibrées. Et j’ai toujours repris le travail avec joie après mes congés maternités. J’aime sortir le soir avec mes amies après le travail et je laisse mes enfants avec leur père, ça ne fait pas de moi une mauvaise mère mais une femme équilibrée.
Et quant à votre titre : une femme a-t-elle « le droit » de travailler ? Le jugement que vous exercez ne semble pas très en accord avec les valeurs chrétiennes que vous affichez.
Bonjour Thérèse,
Votre article m’a un peu intriguée lorsque j’en ai entamé la lecture, mais au fur et à mesure que je le découvrais, j’ai été très satisfaite parce que, contrairement à ce que certains des précédents commentaires laisseraient entendre, il ne pointe pas du doigt les femmes qui travaillent (fort heureusement, car c’est le cas de la majorité d’entre nous), mais dresse plutôt un éloge de la femme au foyer dont toutes les femmes au foyer ont besoin car comme vous le dites d’ailleurs elles sont toujours accusées d’être « exploitées ». Cependant je ne suis pas d’accord avec le fait qu’éloigner la femme de son foyer détruit le catholicisme. En quoi? Cela me semble assez illogique. Pourquoi permettre à la femme de sortir de sa sphère familiale en journée détruirait le catholicisme ? Quel rapport exactement ? J’ai peut-être mal compris votre vision, et si vous voulez bien m’éclairer, ce sera avec plaisir. Je ne porterai aucun jugement mais je pense que ce n’est pas le jugement des autres qui vous importe puisque vous avez le courage de poster sur votre blog des articles à sujet aussi polémiques. Je vous souhaite bon courage et reste ouverte à la discussion. Coco
PS : je préférerais que vous me répondiez via les commentaires plutôt que sur mon mail personnel, celui-ci étant déjà saturé